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22 oct. 2008

SONGE DE NUITS D’ÉTÉ

Le père, écumé.
La mère, écumée.
Le frère, écumé.
Les parents, beaux-parents, grands -parents, les cousins (germains et troglodytes), les oncles d’amérique, écumés, écumés, écumés!

La nuit, j’écume la famille.
Au matin, la famille s'étale perforée.

Un à un, enterré, calciné, lapidé, asphyxié, gazé, incinéré, momifié, digéré, peu importe.
Au matin, la famille, membre après membre, amputée.

/S’étiole une chanson qui parle à Marguerite/

La Douleur, au matin, n’est pas une triste chose.

Compte rendu "à peu près":
-Ma mère que j’assassine (après qu’elle m’a tuée): aucun sang sur le mur; je suis propre sur moi.
-Mon père que je viole à perdre la raison ( labours et davantage - il vient de la campagne - le délice du jouir toujours recommencé- mon père donc, s’éteint par trop de feu.
La belle-mère, c’est du vice mais avec quelle méthode (semble d’ailleurs honorée de tant d’application): l’art du scalp d’abord, puis un peu de rabot, la décape au passage (il faut dire: je bricole volontiers); ensuite je suce les narines, aspire le petit lait de sa chatte aplatie, l’aiguillonne en secret (et devant et derrière/ sait-elle seulement d’où vient mon instrument?), j’asphyxie tous ses charmes, j’empalle ses viscères (coloscopie étroite dont j’ai le secret), lui enlève un regard en lui gobant un OEIL - Variation sur le thème: je lui brouterai l’autre) . Je les vomis sur elle. Elle expire un “pardon”- je sanibroie direct- Expire d’ignorance. Rauque est l’orage, elle ne se doute pas (ne connaît que l’aigü de l’hystérique zèle)...
Je ne me soulage pas sur ces restes immondes. Un pet suffira bien pour leur donner un air. Au fin fond de la bouche, un pet droit qui résonne. Et je la laisse là.
Mon frère, lui, logique: en duel, d’un coup d’épée au ventre.
Les enfants dudit frère, c’est là un grand tabou et je n’y touche pas. Il crèveront tout séchés hurlant aux parents morts.

/Un soleil rose, lentement déambule/

L’ignoble dans le rêve est d’en revenir content
et sans un état de l’âme ni la conscience noire.
Je sourirai pareille.

Ce matin dans la glace, me brossant bien les dents, je vois une dent creuse.
Cela me contrarie.
Il me faut la soigner.



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