Tu ne sais pas ton allure
et tu rêves d'un papillon bleu
qui regrette son état de chenille
parce que voler en définitive
n'est pas si terrible que ça
C'était mieux d'espérer, c'était mieux de ramper en sachant cela qu'un jour toi aussi tu volerais
et c'est ce qui s'est passé;
tu as volé et tu es sans plus d'espoir
tu voles
voles et volante tu te cherches
ce lieu
où là
tu t'écraseras.
18 sept. 2014
7 sept. 2014
Alors je venais de lui sucer la bite et il avait eu l'air d'apprécier.
Il ronflait à côté de moi comme un vieux porc repu et c'est à cet instant précisément que tout s'est illuminé tel un éclairage central à son intensité maximale, et c'est là que j'ai réalisé que la langue française quand même la Langue Française, putain de bordel de merde c'est quand même pas n'importe quoi.
Shakespeare a intérêt à se tenir bien droit dans son cercueil d'anglais.
Exemple de la folie de la mort: tu prends le mot Mécanique.
Si tu l'entends véritablement,
Si tu l'écoutes avec une attention extrême, ce mot: MEC/A/NIK...
eh bien oui dans mécanique y'a ''mec'' et y'a ''nique".
Le mec nique au point que c'en est devenu un mot à part entière.
Les mecs niquent c'est mécanique.
Il ronflait à côté de moi comme un vieux porc repu et c'est à cet instant précisément que tout s'est illuminé tel un éclairage central à son intensité maximale, et c'est là que j'ai réalisé que la langue française quand même la Langue Française, putain de bordel de merde c'est quand même pas n'importe quoi.
Shakespeare a intérêt à se tenir bien droit dans son cercueil d'anglais.
Exemple de la folie de la mort: tu prends le mot Mécanique.
Si tu l'entends véritablement,
Si tu l'écoutes avec une attention extrême, ce mot: MEC/A/NIK...
eh bien oui dans mécanique y'a ''mec'' et y'a ''nique".
Le mec nique au point que c'en est devenu un mot à part entière.
Les mecs niquent c'est mécanique.
22 août 2014
Je ne crois pas
à l'enfermement judicieux dans une chambre blanche
aux blouses souriantes ni aux gouttes sédatives
Il a suffi d'un mot pour qu'un tremblement
de corps
(échelle 9 à Richter)
ne me frappe
seule seule contre la Terre
qui continue de tourner
or que tout s'écroule
d'un mot
chronique non comique
il va falloir?
J'ai un avantage certain:
habiter au 5ème,
n'avoir pas dit je t'aime
d'être sans lendemain.
On va faire un sonnet: ce sera un sonnet.
Aucun ne le lira je pourrai dire cul
bite ou fion aucun ne l'aura lu
de bienséance on ne me fera pas chier.
J'ai bien envie d'aller niquer l'alexandrin
En 2014 on peut les éviter
J'abuserai fort des rimes pauvres en "É"
du verbe "faire" et des mots style Rintintin.
Je boirai quelques bières avec du valium
Je taguerai mon mur d'un "Fuck schopenauer"
mangerai un kilo de spaghetti au beurre
Je prierai le Malin d'épargner mon rectum
puis j'irai dans mon lit et là je pleurerai
Oui je vais pleurer très lontemps je pleurerai.
aux blouses souriantes ni aux gouttes sédatives
Il a suffi d'un mot pour qu'un tremblement
de corps
(échelle 9 à Richter)
ne me frappe
seule seule contre la Terre
qui continue de tourner
or que tout s'écroule
d'un mot
chronique non comique
il va falloir?
J'ai un avantage certain:
habiter au 5ème,
n'avoir pas dit je t'aime
d'être sans lendemain.
On va faire un sonnet: ce sera un sonnet.
Aucun ne le lira je pourrai dire cul
bite ou fion aucun ne l'aura lu
de bienséance on ne me fera pas chier.
J'ai bien envie d'aller niquer l'alexandrin
En 2014 on peut les éviter
J'abuserai fort des rimes pauvres en "É"
du verbe "faire" et des mots style Rintintin.
Je boirai quelques bières avec du valium
Je taguerai mon mur d'un "Fuck schopenauer"
mangerai un kilo de spaghetti au beurre
Je prierai le Malin d'épargner mon rectum
puis j'irai dans mon lit et là je pleurerai
Oui je vais pleurer très lontemps je pleurerai.
20 août 2014
D comme Dépression
Chère toi,
Je suis là.
Figure-toi, saloperie, que je vais te terrasser.
Figure-toi, enculée de ta race, que je vais te saigner et par tous les bouts.
Même le cochon qu'on égorge gueulera moins de douleur que toi,
parce que c'est toi qui va devenir folle,
moi non, moi j'ai compris comment te piétiner et sache que
tu vas pourrir
et tu regretteras ô combien
de t'en être pris à moi.
Le combat commence.
Tu sais y faire: les insomnies sont ton arme préférée.
Bien.
Avec cela la perte d'appétit.
Très bien.
Continue. Continue.
Je vais te crever.
Je suis là.
Figure-toi, saloperie, que je vais te terrasser.
Figure-toi, enculée de ta race, que je vais te saigner et par tous les bouts.
Même le cochon qu'on égorge gueulera moins de douleur que toi,
parce que c'est toi qui va devenir folle,
moi non, moi j'ai compris comment te piétiner et sache que
tu vas pourrir
et tu regretteras ô combien
de t'en être pris à moi.
Le combat commence.
Tu sais y faire: les insomnies sont ton arme préférée.
Bien.
Avec cela la perte d'appétit.
Très bien.
Continue. Continue.
Je vais te crever.
1 août 2014
En vie il s'agit de finir
commencer c'est facile
or finir établit que l'on a su le faire
mais toi, toi qui marches marches dans le vent
sans tromper les ombres qui t'attrapent passes
et tu ne finis rien et cela interdit toute légitimité à exister donc tu marches et c'est la mort
à laquelle tu habitues le corps
Tu marches, passes, regardes
regardes et le ressac et l'habitude de passer t'inscrit en tant que passante
souriante souvent
mais complètement inachevée
Schubert Schubert
13 avr. 2014
7 avr. 2014
/ V/
A 46 ans, il avait décidé de se consacrer à lui-même. Comme il était
célibataire, sans enfants, avec un QI d'huître, son ambition était assez
facile à satisfaire. On lui avait mis dans la tête qu'il souffrait de
bipolarité ce qui le rendait d'autant plus soucieux de son équilibre
intérieur. Dans le numéro 5434 de Psychologie-le-Mag-, il avait
découvert l'expression "la liberté de s'aimer", depuis, il n'arrêtait
plus.
7 janv. 2014
Devant un mur.
Quand tu comprends ça
Que la vie est un mur.
A regarder sans fin.
tu comprends tout.
Que la réflexion est là. Qu'il te revient à toi de penser juste. Sans une mer à l'horizon qui te ferait espérer qu'un ailleurs existe.
Tout est là. Face au mur. Au silence.
S'échapper n'est jamais une solution.
Il persiste dans son être: ne fera rien.
Je suis une femme et parfois des idées me prennent.
Lui ne m'a pas regardée.
j'ai besoin de ne plus y penser.
j'ai besoin et c'est une obsession.
Lui comme ce mur. Auquel encore je me cogne.
Que la vie est un mur.
A regarder sans fin.
tu comprends tout.
Que la réflexion est là. Qu'il te revient à toi de penser juste. Sans une mer à l'horizon qui te ferait espérer qu'un ailleurs existe.
Tout est là. Face au mur. Au silence.
S'échapper n'est jamais une solution.
Il persiste dans son être: ne fera rien.
Je suis une femme et parfois des idées me prennent.
Lui ne m'a pas regardée.
j'ai besoin de ne plus y penser.
j'ai besoin et c'est une obsession.
Lui comme ce mur. Auquel encore je me cogne.
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