Une manie sur ce concerto trop bref pour être rassasié à la dernière note.
Des jours à entendre le mouvement des doigts sur des touches qui à la queue-leu-leu ne disent que l'alphabet.
Tourbillonnant son du piano qui comme un miracle donne le sésame d'une histoire sans paroles
à moins qu'il ne me dise tout ce que je voulais entendre
oui, plus je l'écoute plus je sais que rien n'est possible ailleurs et autrement
ça
ça me dit la pluie quand il faisait trop lourd
ça me dit le vent quand la mer s'agite et les cheveux se brassent dans les nuages
le sable révolutionne une plage qu'on avait traversée
l'amour qu'il faudra démêler et un jour il revient ou il ne revient pas
ça me dit le courage mon courage ennemi qui fait qu'on ne meurt pas si simplement
mon courageux ami qui dit qu'il faut continuer
et souffrir un moindre mal.
Je creuse le morceau à crever le ciel avec verdoyante une mer à cumulo nimbus le bleu devient sublime alors d'un monde d'étoiles grises
fabuleux cristal sans possible impossible
la musique dépasse le concerto éclate
ma vie de rires de joie
nouvelle à chaque fois