un arbre me regarde. Il sait. Je me tais. Je l'écoute.
Je m'assieds devant lui.
Des racines proposent un siège doux comme un sable chaud.
Le feuillage murmure. Je ne veux plus de mots. Uniques les sons parlent mieux.
Il se trouve que je suis dans une peine sans douleur et sans cris.
Quelque chose encore se finit. Oui j'ai de la peine et les yeux versent des larmes.
Je n'aime pas qu'on sépare les braises des flammes.
L'arbre étend l'ampleur de ma désolation. Celle du destin propre aux êtres. Et aussi son miracle.
Je reviendrai le voir pour lui chanter une joie retrouvée.
Je bois le présent. Sans désastre. Un peu sans le courage. Qu'il faut pour rejaillir.
On ne force personne. Encore moins l'amour.
ça partira de lui-même , une mue déchirée.
Mes mains saignent toujours. Je les cois trop vite cicatrisées, et un coup les blessent au même endroit.
J'ai de la peine, ce n'est pas grave. Comme le nuage au dessus de ma tête.
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