certaines indélébiles d'autres plus sournoises
s'imbibent dans les neurones
Je sais. C'est inconfortable. Aussi faut-il comprendre la fatalité qui est la mienne.
On veut me perdre. Pour retrouver ses bases et ses principes.
Je suis sans Théorème, donc implique une déstructure.
L'architecte bancal ne retrouve plus ses plans. Point focal perdu.
On ne vit pas sans perspectives. L'indigestion remonte à la surface.
On n'existe pas sans avoirs. Sans acquérir diplômes, épouses, tracés droits, habitations plus grandes et terrains plus profonds
On n'existe pas si l'horizon dessine une mort certaine.
Or la mort est certaine.
Je décompose les certitudes, la symphonie s'achève, mais un silence d'or déchire tes promesses.
Je laisse des traces. C'est ainsi qu'on me prend,et c'est ainsi qu'on jette
celle que j'étais avec toi.
Pour revenir à moi, pas l'ombre d'une mémoire.
Les souvenirs ont sombré.
Je me jette dans une eau claire et folle.
Il est étrange de mourir à chaque séparation. Puis de découvrir que tes origines tournent encore et malgré toi. Un étang de camélias me délestent d'un mal immémoriel. Y retourner encore. Le mal que j'ai, que j'ai, que je fais, qui m'échappe, la violence qui déborde sans le vouloir.
J'ai fracturé le paysage à la mesure de ce qui me déchire. Pas l'once d'un répit. Mis à part ce nuage
qui me donne à penser, qu'un jour éclaircira le prénom qu'on me donne.
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