a débarqué a fait exploser tout ce qui entoure, répare, nourrit, protège.
Un périmètre de nudité a frayé une frontière étale, j'étais comme évanouie et le piano continuait
je restai dans l'étonnement qu'on a quand plus rien ne subsiste
les murs étaient détruits, la maison éclatée
je voulais revenir mais il ne fallait pas
On arrachait mes racines pour fleurir nouvelle
et ça n'est pas venu j'entendais un cyclone d'harmonie mon oreille jouissait
Le piano avait surpris le nuage, les notes ont commencé l'orage et je voyais et je regardais les couleurs éternelles, l'éclair de l'aurore
On ne refait jamais l'histoire.
La liesse d'un morceau happe qui l'écoute. J'écoute sa rumeur et elle me fait pleurer
Il semblerait que j'ai épousé la rosée du printemps
Il semblerait que l'été je suffoque et qu'à moins d'un feu nourri de tant d'autrefois maudits
à moins de le voir prendre s'élever et se taire
il n'existe plus rien
que des larmes de joie. J'ai écouté l'aurore, et j'en ai survécu.
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