Comme l'éternité s'étire
le jour est la nuit
l'éveil happe ce qui reste, pas de peine, pas d'effroi, l'éveil me donne une autre paix, les songes sont mauvais.
Je reste, il est une heure, et une autre, er encore une. Je tourne. M'habille. Et dors comme on dort après avoir trop pleuré. Mais sans larmes. Je prie. Je prie pour passer le temps. L'année nouvelle comme l'épée. je ne sens plus.
Pas vide: rien. Ni peur, ni pleur. Ni sourire ni soulagement. Rien. Froide la peau revendique puis se laisse tomber.
Je tombe. D'une hauteur modeste. Sans bleu, sans déchirure. Je tombe et ça ne dit rien d'autre qu'un oubli. J'ai tout effacé.
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