Si le coeur a ses raisons mes yeux dessinent des éclairs
Surprise un plaisir remplit le verre vide, je le bois sans attendre
c'est fini le temps d'attendre tu ne devines pas le bleu qui peint ma bouche
tu ne devines pas combien les couleurs deviennent puissantes presque enragées d'amour
car en effet je l'ai reconnu celui-là, Eros, avec ses flèches et les farces qu'il me tend, ses pièges où je tombe si facilement
je les ai remontés
et je sais que Damoclès veille qu'un jour je sentirai le coup
je me fous de ce qu'on pourra dire j'ai la liberté d'être dans un piège plus heureux
celui-là
Il faut bien éclater les bulles
Mozart me l'a enfoncé dans le crâne
Tombe Tombe mais ne te brise pas!
Une fière limite que je trace à la craie autour de ma folie
Irraisonnée je découvre qu'ailleurs l'herbe est plus verte
et les chemins plus larges.
C'est tout. C'est tout bête. Je n'ai rien quitté, j'ai pris la fuite, j'ai sauvé ma peau.
Oh comme il est doux ce frisson, comme je le reconnais à l'âme qui transporte
une flamme nouvelle.
Je suis tellement contente. Je suis si contente que l'Amour prenne un peu soin de mon coeur-
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire