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12 mai 2010

Ce sentiment inconnu de l'homme:

Sortir de chez le coiffeur en se disant que tout est désormais fini
qu'il n'y a plus aucun avenir
que jamais plus on ne pourra sortir de chez soi sauf en rasant les murs camouflée d'un épais bonnet
qu'il faut se résoudre sur le champ à déménager divorcer quitter l'immeuble le quartier sa patrie sans dire au-revoir aux enfants (ou mieux les assassiner pour ne pas qu'ils souffrent)
ou qu'il faudrait une bonne guerre tout de suite
que la famine et le conflit israelo-palestinien c'est pas si dramatique comparé à sa tête saccagée
par ce coiffeur sadique
qui s'est fait un plaisir de coiffeur juste au dernier coup de ciseau
alors qu' on était encore toute ravie de cette coupe fashion en même temps que tout à fait classique
de gâcher toute une vie de sacrifice, d'abnégation et de courage.

"ça adoucit le visage ça fait ressortir les yeux ça donne du caractère y'a pas photo de derrière c'est sublime".

3 commentaires:

Brigetoun a dit…

expérience à laquelle j'ai renoncé depuis longtemps. Aux temps anciens de mon enfance et de mon adolescence, je suis passée des longues tresses aux cheveux presque ras, puis aux ondulations années 60 Madame ma mère cherchant désespérément à ce que mon aspect soit satisfaisant

Brigetoun a dit…

et toujours mon orthographe ! sorry

Nicolas Bleusher a dit…

Vous êtes allée au coiffeur ou chez le coiffeur ? :)