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14 juil. 2009

Foudroyée

Que dit-il ce mot-là quand c’est toi qui le dis ?
Que dit-il si ce n’est un son rare et tranquille sur lequel je me pose
Et le son qui s’égare autrement qu’en ta bouche
Hautain et creux résonne,
Que veut-il ce mot-là qui ne veut plus rien dire
Quand d’autres voix le prennent
« reste un peu près de moi » ?


La lumière à peu près
s’est agrippée au vent
s’est mise de travers
m’a donné l’ éclair fou
et j’ai suivi sa trace

La pudeur c’est d’aimer infiniment le rêve
Pour combattre ses peurs
Je voudrais plonger dans les yeux
D’un enfant de la lune.

Royalement les mots dansent et j’y cours
De façon fantastique
Je ne crois plus aux tombeaux de la Rage
Royalement la vie m’a ouvert son église
La ville joue de la guitare
Sur la Place triomphe
une fontaine afghane.
Nous nous approchons d’elle et baignons nos efforts
Pour un morceau de pain.
Le vent appelle au secours , une pluie d’argent sale
Nous est tombée dessus
Dégoulinant l’orage
A planté son couteau
Sa paille et ses linceuls
Je cours dans la sensation tragique
Que le monde est absent
La pudeur est de croire que l’on est parmi elles :
Les ombres du Néant
Et sans autres lumières.
Humblement, je traverse la Place
Mendiante et sacrée

Si vous vouliez bien me croire.

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