WARNING/ AUTOFICTION
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30 mai 2011

Vive les gens heureux!

Mangeons pour au moins faire fonctionner nos tubes, lesquels décideront
de digérer ou non

Quoi qu'il en soit mieux vaut une bonne bavette
que des pensées profondes

une tatin vaut mieux que deux tu l'auras.

Il faut savoir qu'il existe des gens pas si loin de nos appartements
qui mangent trois fois par jour
avec tout ce qui faut pour tenir jusqu'à la prochaine fois.
Ces gens aiment l'hygiène et l'équilibre psychique, physique et intellectuel.
On s'emmerde beaucoup en leur compagnie.
Mais c'est très bon pour ce qu'on a.

Ces gens surtout ont une raison dialectique -bien qu'ils ignorassent quasiment tout de la pensée hégelienne-absolument enthousiasmante, je ne l'affirmerais pas mais somme toute relativement surprenante.
(en disant cela je me dis que je voudrais mourir mais cela n'est jamais bon d'exprimer ce qu'on pense cela crée une gêne dans l'atmosphère déjà pas très en liesse depuis la crise des subprimes donc je préfère ne pas aborder des sujets trop narcissiques qui ne font pas avancer les choses philosophiquement parlant, je vais plutôt évoquer la hausse du prix des matières premières. C'est moins directement anxiogène, cependant ça fait pas genre méthode coué pour noyer le bébé. ça passe inaperçu et venant de moi, ça n'évoque rien de particulièrement singulier.)
Enfin
bref
je vais mourir un de ces jours, et heureusement que ça n'empêchera pas les mangeurs quotidiens de boire leur café au lait indigeste jusqu'au déjeuner.

Vive les gens heureux.

Nécessité intérieure.

Sur un fil, elle a fini sa danse. Elle n'écoute que le vide. Et comme dirait sa mère, ça n'est pas très bon pour sa santé. Je pense en effet qu'elle tombe de plus en plus mal. Je crois qu'elle va finir par se jeter dans les airs.
On ne peut pas perdre connaissance si fréquemment sans une certaine raison.

La dépression n'est pas une question à se poser. La dépression touche ceux qui après tout préfèreraient mourir plutôt que de combattre. Alors qu'elle lutte et son désir lui parle modestement d'horaires et de famille/

Et son corps titube à l'idée de se fondre
dans une hémorragie sage.

26 mai 2011

Les vieux.

Ont passé l'âge.

Oui le corps.

Supposons un corps.
Supposons la Joie.

Supposons.
Admettons qu'ils respirent. Et enfin qu'ils adviennent.

La Tristesse se creuse.
Elle s'entretient. Autophage.

La joie est extérieure. Elle est alimentée.

La tristesse a toutes les raisons du monde. C'est ainsi qu'elle peut s'enfoncer ad vitam aeternam.
La joie se heurte aux ciels,
au souffle artificiel de la foi.

La joie remonte.

Une vieille mange une part de tarte au citron meringuée. Elle ne sourit pas. Elle n'est pas contente. Elle attend son verre d'eau. Et puis elle trouve qu'elle n'a pas le goût de d'habitude. Elle aurait dû prendre une glace. Si le serveur lui avait dit que la tarte n'était pas comme d'habitude, elle aurait pris un café liégeois. Au moins, elle aurait eu le goût de la glace au café, qui ne change jamais. Elle va montrer qu'elle n'est pas contente. Elle va laisser toute la croûte. Ostensiblement, elle fera en sorte que le serveur voit bien qu'elle n'a pas tout mangé, qu'elle n'a pas aimé. Alors elle laisse la croûte. Et pose la serviette en papier sur l'assiette. Signifiant c'est fini. Je n'en veux plus et je ne suis pas très contente. Le serveur dira "ON n'est pas gourmande aujourd'hui?'' Elle fera la moue. Il repartira en sifflotant. Il s'en foutra qu'elle ait laissé la croûte. La vieille sentira alors toute sa journée gâchée à cause de son 4heures pas bon. Elle est décidément fâchée. Ce n'est plus ce que c'était.

Danse encore, mon corps.

25 mai 2011

Cerises.

Accepter les cerises du jardin
c'est pardonner un peu. Or que je suis un peu comme
le cerisier qu'un jour tu as coupé
parce qu'il faisait de l'ombre
à ta nouvelle épouse.

Il y a tous les possibles.
Et que grand bien vous fasse d'y croire et d'en prendre au passage quelques-uns qui arrangent
au moment où ils viennent.

Il y a tout un champ de possibles, auxquels je crois, parfaitement réels.
A vrai dire je n'y tiens plus tellement.
Je ne tiens plus à rien,
un peu comme ces cerises pour lesquelles j'aurais
traversé la terre
car elles étaient de toi.
je n'y tiens même plus. Cela paraîtra triste mais si je veux des cerises,
il y en a (un peu plus chères qu'au jardin) dans le rayon fraîcheur du monoprix Bastille, elles sont rouges et sucrées.
Mardi tu m'apportes tes cerises, et bizarrement,
cela ne me dit rien.
Mon père cette nuit-là, tu m'as coupé la tête.

21 mai 2011

Il est fou

comme parfois on n'a plus rien à dire.
Il est fou comme souvent on n'a plus rien à dire.
Je n'ai décidément plus rien
à te dire.

19 mai 2011

Bleu

Vieux père,
nous dînions tous les deux, mais ton plat était plus long à cuire. Il fallait attendre, et tu n'aimes pas attendre au restaurant. J'avais mon assiette et toi c'était interminable. Tu me disais "vas-y pendant que c'est chaud''. Je te disais que ce n'était pas grave. Mais évidemment ça gâchait tout. Je n'osais pas manger. Un dos de saint-pierre refroidi, autant un bolino. Tu étais en colère. J'avais choisi le lieu, ce n'était pas donné, et en plus, on était pas foutu de nous servir les deux plats en même temps. Je faisais mine. Trouvai une conversation hors-propos. Mais rien n'y faisait.
C'était gâché. Encore une fois.

Organiser la peine.

Après tout finir ne suffit pas. Courir est une perte inutile d'énergie. Le monde autour se répand en échelles de valeurs. Imbéciles et heureuses. Moralement ça s'enfonce. Moralement.
Nous contemplons nos vies et les corps vont mourir. Nous contemplons les fameux curriculums. Nous échafaudons des histoires à deux puis des enfants naissent. Ils nous tiennent la main. Ils nous donnent la soupe,
car le temps a passé
et c'est à eux désormais qu'incombe la tâche
Cela est formidable: cette longue chaîne
je me désolidarise. je suis à vélo, je ne pédale plus, le peloton s'éloigne, je me couche sur le bas-côté, l'herbe est moite, ma tête s'enfonce dans une terre lourde, mes jambes ne répondent plus, je ne veux pas boire d'eau sucrée, je suis légère et j'ai perdu l'élan.

14 mai 2011

Systole. Diastole.

Vitalité. 2 perspectives.
Antithétiques, complémentaires.
ouverture. fermeture. Contracte. Relâche.
Entre: la distraction. Utile ou simplement survie.
Il s'agit de réparer disent-ils. Une histoire d'enfance.
Naturellement, l'enfance c'est naturel. Retourner dans les limbes/ Réconcilier les nature et fonction.
Or c'est incorrigible.
Ceux qu'on aime, on les perd.
De mort ou d'habitude, ou bien de notre faute.
Toute action détruit la part des certitudes.
La confiance s'absout, naturellement. A vif, le mur
se déchire
et saigne.

(L'Amitié: inclination bourgeoise! De qui compte
AGREABLEMENT
passer le reste de ses jours
EN BONNE COMPAGNIE!
L'Amitié encore pour se faire plaisir
se faire du bien
joyeusement remuer la queue
L'Amitié les voyages oh la passion commune
oh agréablement surtout avec ses pairs
être d'accord et bouffer biologique)

Apodose.

Il est décidément aberrant de voir à quel point
le nombre de vigiles au bout des caisses
du monoprix explose
de façon tout à fait proportionnelle
à la facilité avec laquelle
on peut remplir à ras bord son eastpack de victuailles justement sans y passer (aux caisses).
Putain je vole de plus en plus. Notamment le jambon. Et aussi le fromage. Car j'aime le jambon avec le fromage. Notons que je vole aussi la salade la viande et le poisson.
Mais pas le café, sans doute parce que c'est essentiel.
Les 250g d'Arabica Ethiopien petits producteurs de Max Havelaar dont les couilles sont en or
sont à 2 euros 60.
Bon eh bien ça les vaut.
J'estime.
Largement. Je serais même prête à payer le même prix pour 100 grammes de moins.
Cependant pour quatre tranches (qui plus est, extra-fines) de jambon dégraissé sous-vide,
je ne sais pas, c'est moins évident.
J'estime encore.
Et finalement elles passent relativement bien entre un classeur "Impôts revenus 2010" et une chemise "CV. Lettres de motivation''.

Je crois que tout ça, ce système merdeux d'équivalences, file un mauvais coton. Je me surprends régulièrement à soupirer comme le chien triste qui se couche et pose sa gueule sur ses pattes avant. Parfois une balle rebondit et je cours après elle, toute joyeuse. Ces élans s'évanouissent vite. Je retourne à la niche.

12 mai 2011

Joie.

La nuit qui bouleverse le monde
eut lieu au premier février
de cette année sordide.

La nuit du grand bouleversement des structures eut lieu rue de la Paix. Saint Paul n'aura rien pu faire, même à l'instant de sa folle conversion.

Il y a eu un éclair fabuleux et désespéré/

Flaubert a ouvert grand les vannes du discours indirect libre.
Ebahissement de fin de siècle qui en comprenait onze.

Printemps.

Les jours qui durent les chiens resortent
dans le jardin j'entends ''Assis!"
Mon dieu que le Diable m'emporte
car si le chien désobéit
on va gueuler ''reste couché''
jusqu'à la nuit j'obéirai.

Il est un bruit nocturne

qui frôle tous les rêves
tambourine la tête
rend le sommeil froid.

Surtout ne se repose pas
sur l'oreiller trempé
d'une sueur laide.

Il est un bruit nocturne
qui ne finit qu'au bout
de ces deux yeux ouverts

Les jambes se trimballent
pour tenter d'assourdir
ce qui reste de lui
et pendant tout le jour.

Les kilomètres les kilos de courage
à traverser la place
à râper son angoisse
le retrouver sans cesse
ni hâte et hébété
au fond de son sommeil
dans les bras d'un amant
qui nous réchaufferait
s'il était vivant

11 mai 2011

Sur un air de Mozart.

A l'ouverture d'une flûte, je commençai à penser:
LES ARTISTES SONT DES COCHONS.
LES ARTISTES VIVANTS SONT DES MORTS QUI AMBULENT.
LES ARTISTES. LES PUTAINS D'ARTISTES AU MOI JE DE MERDE.
Sur un air enchanté je m'échauffai la bile
d'agressive façon
JE CHIE SUR LES PORTRAITS QU'ON FAIT DE SON VIVANT
SA FACE DE CHIEN DEVANT UN OBJECTIF CADUQUE
Et ça se poursuivait:
FOUTRE DE POETE A LA MOELLE PUANTE
jusqu'au dièse final.

10 mai 2011

Houellebecq: ou l'épreuve d'une respiration.

Ce serait mon sujet. Avec en premier lieu
l'apodose
en second le point en-dessous duquel on ne peut rien. Une acmé du bas.
puis une lente protase
cette fois éternelle.

Une respiration de l'inverse. Mais tout à fait concentrée.

Qui décidément renverrait à la diminution de la vitalité (inéluctable vieillir)
précisément celle qui
peut aussi
ramener à la folle hébétude
primaire, primitive
de l'existence.

La conscience établie de sa décrépitude
et en même temps par à-coups la pointe aiguë de sa présence au monde.

9 mai 2011

Spleen.

Créer n'est pas une résistance.
Créer c'est une digestion
ratée ou non. C'est faire passer le monde
à l'intérieur du corps.
Si j'ignorais les lois de l'usage je dirais c'est chier le monde en somme. Mais je les connais, c'est bien dommage.
C'est pourtant une image appropriée que celle de l'excrément.
C'est ce qui concrètement est passé puisque c'est ressorti.
D'aucuns vont penser (et ma mère la première) que c'est là une provocation de le dire.
Même pas. La poésie est littéralement de la merde qu'on a sorti de soi. Une pensée métabolisée.
De la merdamorphose.

8 mai 2011

La Comportementale.

Certains jours, tu te forces à baigner la peau pour qu'elle soit propre malgré toi.
Certains jours tu te forces à sortir pour ne serait-ce que prendre l'air.
Certains jours tu abandonnes le chocolat et manges de la salade.
Pour prendre soin des autres qui te regardent et pensent mieux ce qui est bon pour toi.

Faire le ménage dans sa chambre pour le faire dans son âme. Bien bien bien.
Ecouter la compagnie créole plutôt qu'un requiem.

Je n'aime pas la compagnie créole. Je n'aime pas la lambada. Je n'ai pas envie de parler de fleurs et ni d'économie mondiale. Je n'ai pas envie de parler de la Lybie, encore moins de la situation des clandestins venus de Lybie. Je n'ai pas envie ni la force de déblatérer sur la crise grecque qui va bientôt arriver CHEZ NOUS EN FRANCE car c'est incontournable.
Je ne souhaite pas qu'on me montre la photo de Ben Laden mort, ni celle du mariage de Kate et William car je m'en fous royalement.

Je refuse de regarder les images de la déforestation, de la fonte des glaciers, de la torture des animaux dans les laboratoires.
Je refuse de savoir ce qu'il y a dans mon assiette. Je me fous de ce savoir ce qu'on met dans mon menu best-of. Ce n'est pas mon problème. Ce n'est pas dans mes compétences de fabriquer un bigmac qui a du goût et qui au bout du compte ne me fera pas avoir un cancer du côlon.

Je ne suis pas habilitée pour.
Je voudrais bien qu'on me parle un peu de ce qui peut se faire à une juste mesure.
BORDEL.

Je suis une vulgaire gamma légèrement intellectuelle. Entre deux. Faites de moi ce que je peux.
Il y a des limites.
Il y a des seuils et des orées.

Mon dieu! "L'humanité connard!''

Après certains auront l'audace de passer 74 ans à être comme il faut que l'on soit.
Ce n'est pas mon problème.

6 mai 2011

Passagère,

Ce sentiment de l'inéluctable séparation l'envahit un soir en quittant
son amie
qu'elle savait perdue déjà
puisque tout s'oublie quand on ne se croise plus
au stretching ou au boulot
peu à peu tout s'étiole
Engager l'amitié avec du sang versé
(à 13 ans dans une forêt profonde nous nous sommes promis
d'être liées à vie)
n'existe plus
Il n'y a pas de contrat, il n'y a pas d'alliance. Unique le présent
pose son importance lequel s'effacera.

Entendre la nuit descendre sans rappel.
Entendre le vieux qui n'entend que ce qui le rassure. Qui prend des nouvelles sans entendre la suite.

Se perdre dans un couloir et rire sans propos.

Passagère l'immense conscience de son destin pourri et fragile
l'envahit et c'était sans retour.

La mère qui préfère un "je reste'' à ''je m'arrête".
Le père qui retourne sa veste.
Le frère qui ne dira rien. Qui n'a jamais rien dit.
Et le comble: celui qui t'a sauvée, l'entendre te dire
qu'un kiwi vaut mieux que deux oranges.

Au point P de sa construction: vomit l'ensemble du Conseil
de l'ordre familial. Un jour sans prévenir elle le déchire
peut-être à jamais,
décidément entend tous ces aïeux lever l'index murmurer
Tu as tellement à perdre.

Fille sans attaches

absente sans répit ni estime

quittera sa joie sans aucune ombre
pour prolonger la vie
avec ce qu'elle estime
rare, précieux et doux

Fille sans fond, regardera le monde pour celui qu'elle désire
par-delà l'éloquence ou l'obscure apparence.

Fille de passage résolue et humaine s'enivrera d'un corps amant
comme une chienne fidèle/

Quelque chose s'avance

Ou bien n'est-ce que moi?

Il y avait le choix.
A x, elle a pris l'alternative. Elle a pu d'une manière indéniable peser sur la balance. Elle a mesuré l'ampleur de sa puissance en refusant l'oubli immédiat de sa raison.
Elle n'a pas dit ''Cela est meilleur'', mais
"De cela je ne veux pas.''

Bien entendu, à x+1, un autre choix plus violent est venu l'assaillir. Elle y a répondu. Mais c'était en conscience. Et finalement cela la rendue triste.

Une fois que le regard se concentre. Une fois que la pensée se focalise,
Alors la Raison ne l'emporte plus
et le coeur se relève.

Il s'agit de Puissance. Des moyens qui la portent.

Je peux pleurer sans souffrance.
Je peux me taire aussi.
Mais à tout prix, il faut adhérer à la cause.
Beaucoup plus qu'aux conséquences.
Celles-ci finalement sont bien accessoires.

Et limitées à la seule ambition de réussir.

A quoi bon réussir?

4 mai 2011

Elle a pris

un couteau et l'a planté dans le coeur du système
nerveux. elle a pris une bouteille en verre et a inondé le disque dur. Fracassant une cervelle sans défense.
elle a ainsi oxydé le mécanisme huilé de son patron. Les perturbations consécutives à cet acte ignoble furent sans appel.
Comment prouva t'on que c'était elle la coupable?
Comment trouva t'on la preuve indélébile qu'il s'agissait bien d'elle?

Tout simplement:
- Elle y avait trop pensé. Elle avait trop failli le faire. Elle avait toutes les raisons de le faire. Elle aurait voulu le faire. Elle était là. Il y avait un passif. Elle nourrissait pour lui une haine apparente. Elle en était capable.
Elle était trop sensible. Il fallait bien que cela finisse d'une manière ou d'une autre. On ne s'est pas plus étonné que ça. On y avait même songé à cela: à ce qu'elle pète un câble. Elle aurait tout aussi bien pu s'en prendre à elle. D'ailleurs elle l'avait déjà fait. Tout le monde savait qu'elle prenait des psychotropes à haute dose. Tout le monde connaissait sa fragilité. Tout le monde pouvait attester de son incapacité à établir des relations sociales stables. Depuis l'adolescence. Elle était incapable de suivre le mouvement. De se fondre dans la chorégraphie d'une existence sans histoire.
Elle avait le profil.
Elle avait explosé.

Effacement ton visage

sur le seuil à demi partagé
elle a laissé un cou tranché. C'est une petite histoire de voisinage sans conséquence. Son parfum est entré une nuit sous le palier d'été. Elle lui avait souri quelques heures avant en le croisant dans l'escalier sauvage.

''Nous sommes restés de bons amis'' a-t'elle pensé plusieurs années après.
" Ce fut une belle nuit" déclara t'il autour d'un tartare-frites avec deux ou trois collègues à la retraite.

je suis abasourdie.
je suis abasourdie.

Les mots dans la mâchoire

reviennent et ça se casse
la gueule je suis hantée par des mots sans adresse

mais je les ai reçus.