Après tout finir ne suffit pas. Courir est une perte inutile d'énergie. Le monde autour se répand en échelles de valeurs. Imbéciles et heureuses. Moralement ça s'enfonce. Moralement.
Nous contemplons nos vies et les corps vont mourir. Nous contemplons les fameux curriculums. Nous échafaudons des histoires à deux puis des enfants naissent. Ils nous tiennent la main. Ils nous donnent la soupe,
car le temps a passé
et c'est à eux désormais qu'incombe la tâche
Cela est formidable: cette longue chaîne
je me désolidarise. je suis à vélo, je ne pédale plus, le peloton s'éloigne, je me couche sur le bas-côté, l'herbe est moite, ma tête s'enfonce dans une terre lourde, mes jambes ne répondent plus, je ne veux pas boire d'eau sucrée, je suis légère et j'ai perdu l'élan.
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