WARNING/ AUTOFICTION
Site non recommandé aux personnes stables.
Ce site n'est pas bon pour la santé des riches.
Ce site peut provoquer des tremblements de la personne.
Ce site peut provoquer une Joie lente et formidable.


26 mai 2011

Oui le corps.

Supposons un corps.
Supposons la Joie.

Supposons.
Admettons qu'ils respirent. Et enfin qu'ils adviennent.

La Tristesse se creuse.
Elle s'entretient. Autophage.

La joie est extérieure. Elle est alimentée.

La tristesse a toutes les raisons du monde. C'est ainsi qu'elle peut s'enfoncer ad vitam aeternam.
La joie se heurte aux ciels,
au souffle artificiel de la foi.

La joie remonte.

Une vieille mange une part de tarte au citron meringuée. Elle ne sourit pas. Elle n'est pas contente. Elle attend son verre d'eau. Et puis elle trouve qu'elle n'a pas le goût de d'habitude. Elle aurait dû prendre une glace. Si le serveur lui avait dit que la tarte n'était pas comme d'habitude, elle aurait pris un café liégeois. Au moins, elle aurait eu le goût de la glace au café, qui ne change jamais. Elle va montrer qu'elle n'est pas contente. Elle va laisser toute la croûte. Ostensiblement, elle fera en sorte que le serveur voit bien qu'elle n'a pas tout mangé, qu'elle n'a pas aimé. Alors elle laisse la croûte. Et pose la serviette en papier sur l'assiette. Signifiant c'est fini. Je n'en veux plus et je ne suis pas très contente. Le serveur dira "ON n'est pas gourmande aujourd'hui?'' Elle fera la moue. Il repartira en sifflotant. Il s'en foutra qu'elle ait laissé la croûte. La vieille sentira alors toute sa journée gâchée à cause de son 4heures pas bon. Elle est décidément fâchée. Ce n'est plus ce que c'était.

Danse encore, mon corps.

Aucun commentaire: