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17 juil. 2025

Obsession.

 Une manie sur ce concerto trop bref pour être rassasié à la dernière note.

Des jours à entendre le mouvement des doigts sur des touches qui à la queue-leu-leu ne disent que l'alphabet.

Tourbillonnant son du piano qui comme un miracle donne le sésame d'une histoire sans paroles

à moins qu'il ne me dise tout ce que je voulais entendre

oui, plus je l'écoute plus je sais que rien n'est possible ailleurs et autrement

ça

ça me dit la pluie quand il faisait trop lourd

ça me dit le vent quand la mer s'agite et les cheveux se brassent dans les nuages

le sable révolutionne une plage qu'on avait traversée

l'amour qu'il faudra démêler et un jour il revient ou il ne revient pas

ça me dit le courage mon courage ennemi qui fait qu'on ne meurt pas si simplement

mon courageux ami qui dit qu'il faut continuer

et souffrir un moindre mal.

Je creuse le morceau à crever le ciel avec verdoyante une mer à cumulo nimbus le bleu devient sublime alors d'un monde d'étoiles grises 

fabuleux cristal sans possible impossible

la musique dépasse le concerto éclate

ma vie de rires de joie

nouvelle à chaque fois

16 juil. 2025

Ils

 Je pense, je crois qu'ils ne se rendent pas compte

qu'ils ne se doutent pas 

qu'ils ne comprennent pas

ce qui se joue ici ce qui se passe ici le feu qui ne s'allume pas comme un feu de campagne

un feu de folie pure de joie de mysterieuse grâce

je crois vraiment je pense qu'on ne soupçonne rien de ce qui se joue ici

dans cet instant unique qui fait naître monstrueux

un être singulier brute comme un silex

doux comme un rocher irrégulier épais extirpé des entrailles d'autrefois

ces intestins qu'on sacrifiait aux dieux

pour que la cité subsiste

je suis comme ces bacilles qu'on détruits puisqu'il faut bien périr quand on nous dit stérile

mauvais 

je suis comme un être mauvais qui voulait autrement

je suis une mauvaise et je dois bien mourir pas même bouc émissaire 

juste écrasée parce que je ne vaux rien

on me l'a dit tu ne vaux rien

un coup de pied et pas de synagogue, pas d'église, pas de cérémonie

on écrase point barre ce qui ne convient pas

15 juil. 2025

Récupérer l'exil

 Une fois franchie la frontière,  la nostalgie établie, les parfums perdus, la mémoire qu'on refuse pour ne pas pleurer encore résonnent il faut s'y faire. On reconnaît tout dans l'étrange: le parfum de sa mère, les dattes qu'on suçait, la terre qui ouvrait un chemin.

Il faudra s'y faire à retrouver hier dans ce demain haï. Le présent nous inonde de souvenirs heureux, évanouis dans ce qu'on pensait refuge.

Il faut s'y faire. Aimer l'étrange qui nous refuse. Aimer ce qui nous ignore, spolie ce qu'on a de crevé en nous. Avancer et s'oublier un peu. L'amertume c'est cette mer traversée, et qu'on ne voulait pas et qu'on a pleurée tant la traversée fut laide, sans espoir, et sans amour au bout.

Il faut s'y faire à l'autre langue, l'autre savoir, l'autre regard, l'autre paysage. Il ne neigeait pas hier. On suait de misère. On mangeait ce qu'on pouvait la mère nous regardait  il était bon de manger quand la mère voyait qu'on mangeait.

Il neige maintenant.

Comment dit-on?

 - Comment dit-on  le regain d'amour, enfin pas cet amour distingué et fat

comment dit on quand  quelque chose devient grand, plus fort, plus consistant parvient et dérobe les doutes?

comment dit-on quand abattue on vient nous dire "viens tu iras quelque part" et qu'il nous faut y croire plutôt que d'y penser comme une chose  possible

comment dit-on une chose possible qui devient une terre fertile?

Un chevreuil a sauté au dessus de la voie lactée; on pensait que les lois de la physique serait un dur obstacle

j'ai tiré des cartes elles étaient si méchantes , je me suis promenée sur des tombes sensuelles, j'ai embrassé deux arbres dont les noms m'échappaient 

je suis remontée encore en proie de nuits mortes, et j'ai  décidé de brandir une bague qui savait que pouvoir n'est jamais certitude.

Oui je l'ai mise à mon doigt trop fin; j'ai fait le tour de l'horizon d'été, le chat miaulait bizarrement.

On ne dit pas ces choses-là mais

C'est venu. C'est venu parce que je pensais à tout sauf à une reconnaissance. Personne n'a pu sentir la montée d'une sève qui me disait de vivre. 

10 juil. 2025

Et la tristesse refait surface

 j'ai nagé bien au fond et c'est à la surface que le mal remontait.

De toutes façons tout le monde s'en foutait. Si j'étais au fond brassant les ondes positives si j'étais à la surface respirant des remous qu'il fallait éviter.

Moi moins, car j'étais la concernée. Les uns faisaient un jeûne pour espérer des années longues, les autres bravaient l'été avec des légumes et autres plats modestes mais si réconfortants.

Enfin, chacun fait ce qu'il peut. C'est le meilleur des mondes. 


Sourire

 Ce matin je souris. Au soleil qui se lève, au vent qui décoiffe, au voisin qui me demande un tounevis cruxiforme, au maraîcher qui vend des cerises trop chères;

Je souris au gens du métro pas contents, au piéton qui traverse au rouge, au vélo qui brûle les interdits, au policier qui crève de chaud avec son uniforme.

Je souris aussi à mon bordel intérieur, extérieur, et plus encore.  J'avoue aussi danser dans un appartement sans mystère. Alors survient l'extraordinaire. Le nuage m'envoie un signe. Le paillasson commence un monologue avec le palier qui ne répond pas.

Je traverse, je fais comme je veux, je danse sur le concerto qui me donne tout ce qu'un concerto provoque.

Hop. Les livres dévalent dans mon estomac. Les étriqués prennent le large dans une cuvette javellisée. Je les regarde s'enfuir. Un melon vient me secourir d'une joie hyperénergivore. Un melon très sucré, dont la pulpe encore ferme dégouline dans la gorge.

Rien d'autre qu'un été qui coule et coule parce que j'ai aboli les asphyxies fumeuses. J'ai déblayé mon âme. L'esprit prend son parti. L'oisiveté n'est pas un tempérament condamnable. Le surménage est bien plus délétère. Un jour il faut reprendre un peu de souffle pour constater les dégâts. "J'ai couru j'ai couru j'ai fait j'ai suspecté les autres de spolier toutes les finances, amassées, ramassées, labourées, remembrées, et la jachère de mon esprit me rend si agressif que la mort n'aura pas de pitié. Un jour il faut voir ce qu'on perd à perdre l'essentiel. Un jour ou une nuit ou même jamais, là n'est plus la question.

Je souris comme je souris. C'est une activité dont la force sublime contente ma personne. Je souris et j'embrasse ce melon destiné à me rendre plus belle, plus forte, plus infinie.

Un jour, une nuit, ou jamais je me souviendrai avoir souri au soleil , au vent, au maraîcher au voisin ou aux gens mécontents. A cette femme en pleurs dont je ne saurais jamais si son chagrin était d'amour, ou simplement un chagrin qui n'a aucune forme et que seul un sourire peut sauver.


9 juil. 2025

Il nous faut quitter

 les marées mortes et nos rivages. Pour avancer on franchira seul ce qu'il nous faut admettre. Quitter c'est se défaire. Dénouer ce qui nous fait perdre. Se perdre pour libérer les asphyxies qu'on pensait bénéfiques. Il faut perdre en confort en lignes établies. Il faut perdre si on veut gagner en courage en harmonie en...pfff ces mots ces mots qui tombent las déchus de leur périple qu'on croyait glorieux. 

8 juil. 2025

Recto/verso

J'ai scanné ma carte. Mon identité à deux faces les a surpris. La police n'a pas cru à ces deux visages aux caractéristiques inversées. On m'a sommée d'expliquer. J'ai essayé d'être la plus limpide. Apparemment j'ai échoué. D'un côté un air en forme de lumière, comme un univers aux rayons si puissants qu'ils se suffisent. De l'autre un monceau de particules difformes et sans continuité. J'ai tenté: pensez, messieurs madame (mon auditoire était mixte), pensez au phénomène de diffraction: les couleurs iridescentes dépendent de la façon dont vous regardez un objet, en l'occurrence, en ce qui nous concerne, l'objet est un sujet, puisqu'il s'agit de ma personne. Dès lors.....la Dame au képi n'eut pas l'air d'apprécier la démonstration, les hommes eux montraient une mâchoire tombante et des yeux un peu débiles. J'avais essayé. J'aurais aimé leur dire mieux. Appeler un physicien et au secours. J'étais dans une photo qui disait tout et le contraire. Et ça ce n'est rien en comparaison avec ma psyché en fusion. Une sorte de volcan qui cumulerait les types strombolien, explosif, effusif. Je montais en puissance colérique. Cela dut se voir car on m'installa des menottes. Je sentais le rouge de mes joues virer au pourpre brillant. De mes oreilles sortait une fumée désormais noire. La limite était franchie, je ne répondrais plus de rien. De fait la chamade de mon coeur résonnait dans toute la pièce, les murs s'écartaient, les dossiers s'enflammaient, je me sentis grandir à une vitesse formidable, mes liens lâchèrent, je devenais énorme. L'outrage me coûterait bonbon. Ils voyaient quand même bien que cette réaction physiologique n'était pas un fait exprès. Mais le commissariat n'était pas doté d'un spécialiste en une matière qui ne concernait que moi-même . "Evidemment. J'aurais dû prévoir et m'écrire un certificat médical avec tampon familial et empreintes digitales à l'appui, et les tests ADN". J'allais prendre vraiment très cher (me répétais-je). Les flics ne faisaient pas face à la tempête, un à un ils étaient soufflés et s'envolaient par la fenêtre explosée. Bon (me redis-je). Je me mis debout et mon corps fracassa tous les étages. Je marchais dans la ville en essayant de ne pas écraser les piétons et particulièrement les enfants, les personnes âgées, et les femmes. Au bout d'environ une quinzaine de pas, je sentis la pression redescendre et d'un coup je m'affalais d'une hauteur considérable à celle beaucoup plus raisonnable d'un mètre soixante-trois. J'espérais simplement que les autorités opteraient pour des circonstances atténuantes. Le sursis étant la meilleure solution, s'ils ne voulaient pas que les prisons ou le bracelet éléctronique ou même les établissements psychiatriques subissent le même sort que le commissariat. Ce qui, il faut le dire, gréveraient considérablement le budget de l'état, qui plus est au frais des contribuables qui n'auraient rien demandé. 
Je croisais les doigts et dis un "Je vous salue Marie". Parfois un peu d'espoir est nécessaire. 

6 juil. 2025

Une liesse finale

 a débarqué a fait exploser tout ce qui entoure, répare, nourrit, protège.

Un périmètre de nudité a frayé une frontière étale, j'étais comme évanouie et le piano continuait

je restai dans l'étonnement qu'on a quand plus rien ne subsiste

les murs étaient détruits, la maison éclatée

je voulais revenir mais il ne fallait pas

On arrachait mes racines pour fleurir nouvelle

et ça n'est pas venu j'entendais un cyclone d'harmonie mon oreille jouissait

Le piano avait surpris le nuage, les notes ont commencé l'orage et je voyais et je regardais les couleurs éternelles, l'éclair de l'aurore

On ne refait jamais l'histoire. 

La liesse d'un morceau happe qui l'écoute. J'écoute sa rumeur et elle me fait pleurer

Il semblerait que j'ai épousé la rosée du printemps

Il semblerait que l'été je suffoque et qu'à moins d'un feu nourri de tant d'autrefois maudits

à moins de le voir prendre s'élever et se taire

il n'existe plus rien

que des larmes de joie. J'ai écouté l'aurore, et j'en ai survécu.

5 juil. 2025

Fièvre.

 La fièvre du ciel s'est penchée sur mon sort. S'est abattue en pleine conscience. KO debout. J'ai fait celle qui sortais la tête d'une eau bien trop tiède. Je respirai mal. Comme étouffée mais pas tout à fait. Les 40° sont rentrés dans la poitrine. Le nez a commencé à saigner. Les joues bleuies j'ai avalé le souffle d'un ventilateur. Ai bouffé la poussière. J'ai fait comme les chats. J'ai régurgité une masse de particules épaisses. On m'aurait transfusé le sac de l'aspirateur, le résultat aurait été identique. J'ai pensé aux noyés. J'ai pensé aux sinistrés d'un tsunami féroce. Celui d'un parcours passé à cumuler les illusions. Genre un sac à dos rempli de bouteilles de plomb. J'avais cru en une nage fertile. Je sais: je n'écris pas gaiement. Cependant il faut me croire quand je dis que je suis très drôle. Simplement les caractères AZERTY n'ont pas les volutes d'une plume. Ils sont lourds et noirs un peu Carmina Burana quand on voudrait une sonate de Scarlatti. C'est pour ça. Il faut un peu se mettre à la place d'une âme sensible. Elle ne peut pas faire comme si l'écriture était autre que des touches bien nettes. Il faut un peu se mettre à la place d'un être singulier qui voit sa page impeccable alors que tout est trouble si l'encre la déchire. Juste un peu sentir l'émotion à la vue d'un journal épaissi par les fleurs qu'on a ramassées, les pleurs de joie sur une carte d'anniversaire, les journaux découpés quand les actualités nous terrassent. Juste sentir les émotions de lignes asymétriques, éblouies des instants qu'on oublierait si tout était si tranquille.

4 juil. 2025

Sans rien dire

J'ai relu.

Il a intimé de  me nourrir l'esprit avec les tragiques. Il savait bien que j'avais la maladie de l'incarnation.

Ce n'était pas dur à comprendre. Vos pleurs me font pleurer. Vos rires, rire. Vos émotions me jettent dans le trouble.

Alors tout fut simple.

D'abord je me suis crevé les yeux. C'est la moindre des choses pour commencer le drame.

Ensuite ça s'est déroulé comme il convient. Péripéties, rebondissements, sans Deus in machina pour résoudre le tout.

Autour on s'inquiéta. Autour on s'inquiétait. Je ne dis rien. Ne dis rien car je sais que je me trompe. Je me suis toujours crevé les yeux. Quand je refais le film, je me dis combien je jouais mal. Combien c'était flagrant sur leur pellicule. 

Je refais: les amis. Putain. Je riais c'était trop. Je pleurais c'était trop.  Je vivais c'était trop. Ça encombre. Une histoire de place à ne pas prendre. Se fondre dans le mur. Se jeter sous la table pour entendre ce qu'on dit. Les pieds qui se touchent, les mains qui se frôlent mais ce ne sont pas les bonnes paires. 

Je suis sortie de mes gonds. Il y a des mots qu'on n'oublie pas. Ils s'inscrivent. Nets, sculptés. Un  marbre de Paros qu'on ne caresse pas car il fait mal.

Je n'ai rien dit. Il s'agit de douleurs qui ne sont pas adultes. On les tait car elles n'ont pas d'importance. On se tait car on mange. Je me tais et je ne mange plus. Ce dernier point crée une dysharmonie contagieuse. Je suis la peste. Il faut prendre à la source le mal que je suis. Il me faut dégager pour trouver l'origine. Avant même de savoir, je me crève les yeux et ça ne résout rien.


2 juil. 2025

Voile d'un été

 Sur le bateau d'un étage pollué

je pense à celle que j'étais sur celui d'un monde antique

où j'étais rassasiée de ta peau moite et sombre, de la mer agrandie par l'Histoire

un univers que l'absolu nous envie

j'ai plongé dans la nuit où les étoiles marines percent le bleu céruléen

j'ai nagé dans la profondeur épaisse qui nous fait évanouir tout mal et toute angoisse

j'ai nagé de bonheur comme on fonde un empire

j'ai pleuré dans la mer parce que le bonheur enfui revenait et mon coeur

rentrait dans l'harmonie.

Mais j'étais seule une fois l'air repris. Les autres toisaient ce qui me bouleversait.

L'eau n'était pas assez bonne. Les rochers faisaient mal. Il fallait un peu d'argent dans l'affaire. 

Je leur faisais de l'ombre avec mes éclats d'enfant bête.

Je rompais les vacances. Un peu de sérieux dans les pâtes au pistou. Un peu de discipline pour faire sécher le linge. Un peu de silence dans les heures où le sommeil importe.

Ah. J'ai souffert de n'être pas avec toi Ma folie! Elle aurait dit "Rentre dedans! Va cours vole et me venge!" J'aurais pris le flacon de leur urne prochaine, en décomposition, j'aurais fait ce qu'il ne faut pas faire! j'aurais demandé "De grâce je suis une Ophélie il convient de m'aimer sinon je vais couler".

1 juil. 2025

Coup de chaleur

 Paf en plein sur le territoire de la tête en ruine

Bing! Un souffle happe le ciel gris tourmenté par les degrés d'un orage encore en berne

J'expire et c'est un nuage noir qui sort de la poitrine

je suis devenue noire

et je voudrais mordre la poussière qui brûle calcine continue

sa route de sauvage pyromane

Evidemment tout nous revient en pleine gueule: les essais n'ont pas compté

les périodes mauvaises on ne les compte pas

les mois de grâce et les mois de prières les jours où on pouvait les heures d'harmonie

non ça n'est pas ça qui dessine un destin on se fie aux durées: avant neuf mois c'est peanuts on n'accouche pas comme ça d'un coup de tête

les hommes mettent en un clin d'oeil le peu qu'ils ont à mettre.

Chez nous il faut le temps.

De refaire une santé dans le corps qu'on avait mais qui doit changer 

sous peine de décevoir la famille et son homme qui continue à vivre

J'imagine une nuit où on inversera les ivresses. Doucement je mettrais là où il faut une graine fertile

et te regarderais

je regarderais pousser je te dirais tu es beau et je suis si heureuse je sentirais que quelque part on bouge

je mettrais ma main sur ton ventre en buvant du rosé. Sentirais le souffle de vos respirations. Je dirais que la joie c'est d'entendre ton coeur avec un autre coeur;

C'est simple. Puis j'irais sur la terrasse, et en pensant à vous, je fumerais de joie.

Certains

demandent des avis sachant qu'ils ont les leurs et n'en changeront pas.

Certains ne demandent rien au cas où ils changeraient de cap.

Certains ne sont pas sûrs d'avoir toujours raison alors ils écoutent sans rien dire puisqu'ils ont sans doute tort.

Là où on se place avec ses

- performances, acquis, réussites, déboires

Là où on se dit qu'il n'est plus temps, qu'il faut encore, qu'il serait bon

Là où j'ai viré ma cuti, là où j'ai dit ce qu'il ne fallait pas, là où s'est enfoncé le clou, la goutte a débordé, le vase s'est brisé

Là est un chemin qui trace une fonction sans principe.

Ajax! Ajax a tué le troupeau pris d'une folie divine 

Ajax! On y revient avec les armes les larmes c'est pareil

Même le plus malin n'ose pas regarder la folie dans les yeux. Alors il appelle. Je n'ai appelé personne. Je me suis trompée d'être.  

J'ai envie d'éclater en sanglots avant que n'éclate l'orage, l'odeur de la pluie, le sentiment que j'ai d'avoir perdu les guerres, la mienne. En baissant la garde en donnant tout à l'Ennemi j'ai compris. Cela ne suffit pas. 

Je chiale pour deviner ce qui est possible, ce qui fleurira sans refleurir. On ne refleurit pas quand on a tout séché.