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7 mars 2009

Lettre au Père.

Je suis quelqu’un de rare et tu ne le sais pas.
Tu viens quand il le faut, mais surtout pas la nuit
Ni le jour à midi
Ni le soir quand tu danses
Ni aux sombres novembre
Octobre
Quand je vomis
Quand mon coeur est aphone
Et sobre comme une outre.
Mon ravin égayé,
Tu te pointes à demi : une clef à molette t’empêche de me voir.
Bricoles et c’est très bien, klaxonnes à tous propos :
Il faut rire et bâtir « je suis venu te dire
Que je fais tout pour toi »

Mon père est devant, et comme un sourd entend : je lui hurle ma peine, déchire ses peintures, me pends à ses gondoles,
Et me regarde noir : « j’aurai fait tout pour toi/ à présent lâche moi/ je te veux souriante/
Je lui donne un sourire : comme l’éclat de l’étoile
Qui ne résonne pas.
Je meurs dans son oubli/ je lui hurle ma peine/
(Lâche-moi)
me pends à sa main de vieillard.
Et moi qui file douce
Dans les nuits de novembre
Et d’octobre (aux glacis terroristes )
Et moi sobre comme l’outre
Je m’arrache à ses larmes qui peignent mon salon


Mon père qui me poursuis,
Mon père que je branle
Toutes les nuits
D’octobre et novembre,
Si douce.

Mon Père qui ne sais pas
Combien je suis de l’or,
Je te maudis ce soir,
Amante et sans allure,

Je te maudis vibrante
Pour mieux lâcher ta main

Main lâchée à présent
A Présent
Comprends-tu?

A présent , main lâchée,
Sens-tu la différence ?

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