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6 mars 2009

Jardin des Délices

Un monstre diploïde a demandé ma main. Ma mère, un peu jalouse, bava sur mon alliance. Je baissai le front pour faire un peu "celle qui". Mes chaussures étaient vertes et manquaient de vernis. Des cornes poussaient dru sous mes tresses. Il m'enfonça un doigt où je ne m'attendais pas. Je fis "gloups", mon père fit des yeux noirs. Je me mis à genoux. Et remerciais le Ciel de m'avoir tant bénie. Des cils fauves s'allongèrent sans mot dire. Je les sentais comme des globules trop nourris me traverser le corps. Le monstrueux criminel enfourcha la monture et je me laissais faire. Toute la famille semblait crever poitrinaire. On allait vivre mieux avec des pieds en or.
Cataplasme lubrique où chacun eut sa part, le mariage eut lieu sans dommages majeurs.
Je nous eûmes eu de beaux cadrans. Avec des flèches au coeur. Tous mes doigts sont enfouis. Les organes absolument livides.
Et surtout nos reins sont des rivages
où nous aimons nager.
Vive les pneus adultérins qu'abreuve tout le vice.

Vois, Seigneur, ce que j'entends de Toi
qui me donnes la flamme
et l'éclair organique!
Reçois, mon Père,
toute mon Espérance déchirée, le Salpêtre Glorieux
de ma Reconnaissance!
Je te baise le flanc, Toi qui me donnas le feu du Doute
et la Rage de Croire.

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