WARNING/ AUTOFICTION
Site non recommandé aux personnes stables.
Ce site n'est pas bon pour la santé des riches.
Ce site peut provoquer des tremblements de la personne.
Ce site peut provoquer une Joie lente et formidable.


31 mai 2025

Blessée

 je me relève. Le sang de la tête continue à couler. Je souris. L'idée d'une lumière. La lune me la donne.

Belle et trouble elle oublie mon souci.

Je danse comme l'orage. Il pleut de la folie et ceux qui passent à côté connaissent beaucoup de choses mais un peu moins la grâce. 

Allez, allez ma courageuse, poursuis ce qui arrivera viendra. Tu souriras pareille. Pareille, je reste la même au-delà d'un discours. Rien n'est acquis. Je reste fabuleuse comme je te pensais. On se trompe on refait. sans répétition, on refait pour qui sait le meilleur.

Tous les hommes, et chaque homme

 Il suffit de s'attacher pour s'attendrir

sans limites s'attacher juste au niveau du coeur

essentiel à chacun

la tête a souvent l'esprit perverti

le coeur, physique et son âme

le regarder, sentir le battement

Il s'ouvre comme un livre une musique traverse

je sais qu'il y a en lui l'éternité d'une vie

qui restera plantée bien après l'oubli

Tant s'étaient fermés de par les habitudes, des regards bloqués sur la blessure

Tu devenais la colère je préfère la tristesse même plus grave

je préfère ne pas me sauver plutôt que l'amertume dont les autres ne peuvent rien.

L'amer bloque toute ouverture. La tristesse concerne notre feu. Il s'agit alors de regarder les braises.

De souffler doucement. Doucement reprendre l'endroit d'une flamme que tu pensais éteinte. De souffler doucement, de voir que ça rejaillit au-delà de ta demeure. De ton nid étoilé. L'univers porte un signal fort. Vivant, tout est encore possible.


Un enfant qui voit la guerre. Un fils qui doit quitter sa terre. Une femme qui perd 

28 mai 2025

L'ombre claire.

 Au croisement, un sens unique et directions.

En choisir une, au hasard; Sachez qu'il vous faudra bien du courage pour ne pas renoncer à la voie empruntée;

Petite merveille s'est pris un mur elle est tenace.

L'embryon du bonheur n'était pas ce chemin. Il n'a pas vécu trois jours qu'il devait disparaître. Tu as tenu à croire en sa naissance. Délire.

Retisse la toile. Peindre d'abord le fond. Lumineux de préférence. Même en noir la mariée est belle si l'amour la transporte

Cependant n'aime pas qui veut.

L'objet a son importance. Si lui-même n'est pas capable de renvoyer la clarté reçue, la réciproque avortera. 

On ne peut rien face à une porte close, clôturée, blindée depuis des siècles.

Rien. 

L'espoir ne fait pas vivre 

Il détruit.

Le présent parle. Parle donc du présent. Quand j'étais face à lui, il était ailleurs, projeté dans, précipité comme en fuite permanente.

Ne pas considérer le mal comme devenu le tien.

Tu as brûlé. Tire la leçon.

L'esprit s'est calmé. S'est cassé bien des dents. Un parpaing dans le nez.

Remonte sur la selle. Au croisement, un sens unique, choisis la direction. Cette fois. J'ai une peur panique. On la croit folle. Submersible. Je m'attaque au dur. La douceur.

27 mai 2025

Lune nouvelle

 Elle nous arrive enfin

OUF

elle est là et respire

comme une onde sans nom

un nous souffle l'esprit du coeur - ni passé ni blessures

purement l'amour sait que la nuit les étoiles nous entourent

d'un feu qui même inaccessible

nous rend bien plus vivants


Voilà sans amer l'océan élargit nos ténèbres

je nage sous la lune et des étoiles naissent

je nage indésirable et j'ai tant de désir que d'autres s'y emmêlent


C'est si beau de nager sans le merci d'un autre

sans le merci des autres

c'est moi qui dis merci

c'est moi qui regarde l'eau 

elle dépasse l'espoir

elle envahit l'esprit

je nage dans une eau sans espoir

à moins que quelqu'un vienne

me sortir et me plonge dans une onde nouvelle.

Comme c'est fou d'avoir cru que j'étais en puissance

rien c'est si bien d'être rien

d'autre et déjà c'est beaucoup

demander à la lune

d'être un peu mieux ce que je suis


un espace de soi s'en est allé vers elle

un frisson engagé

c'est fini et puis quoi je nage et puis un jour

je ne verrai plus ni lune ni terre ni tes yeux


j'irai

juste

j'irai



26 mai 2025

Délire

 Il faisait diablement le printemps

j'ai mis une robe noire qu'on ne porte pas passé un certain âge

j'ai mis des docks

j'ai mis un bouson

une écharpe 

il faisait frais

je me suis dit :avoir un peu froid allait braver la destinée

j'ai parcouru la ville 

le métro regardait une silhouette étrangement rebelle

or j'approchais la fin du demi-siècle

je regardais le reflet de mon ombre

mes bottes bien assises sur le plateau vibrant

ma robe tellement pute sauvée par un caleçon 

je ne suis pas une pute

je suis arrivée il faisait bien trop chaud pour le printemps épais

il a refusé le baiser car un baiser sur la joue ne vaut rien quand nos bouches s'emmêlaient

sauf que depuis dix  mois nos langues n'avaient plus aucune saveur

il accolait ses bras autour de mes épaules

je ne suis plus la pute 

tes amis étaient certains que j'étais fille facile et vénale

ils avaient raison les amis je suis facile et banale

j'ai enlevé le pull qui me rendait humide

Il m'a emmenée dans un café de luxe

nous avons commandé un café de luxe et deux verre d'eau de luxe

il m'a dit que l'amitié était nature morte

il a dit on ne fait pas la bise à celle qu'on aimait

j' ai dit "je ne sais pas. Peut-être et puis qu'importe"?

on avait à recommencer 

seulement refaire le tracé: sinueux et honnête

il m'a redit les échecs, les miens évidemment, il m'a dit

que je ne valais rien que j'étais détestable qu'hier racontait le demain.

J'ai compris l'allusion. L'accident était irréparable.

24 mai 2025

Haineuse

 Hennissement de l' abattoir

j'ai bouffé tout cru ce qu'il m'a enfoncé dans la bouche

ses amis lui parleront comme un enfant débile

ses amis lui diront avec force persuasion

que les voitures, le fric, les cours de salsa

valent mieux que tout le reste.

Ils partiront heureux, partageront la chambre

Le goût de son sexe puant l'urine me reste dans la gorge

Le goût de la méchanceté du mâle dominant (ahahah)

-je ris car je simule bien.

Oui je me venge de ce qu'il a cru de moi. Faible inconsistante 

or j'ai porté l'armure

je l'ai vue cette haine dans ses décapotables

j'ai décalotté son gland déjà mort. Je suis fière de l'avoir rallumé. Il a compris l'or du feu.

Retourne à ton spectre l'amour ne s'apprend pas dans les livres

Il se vit, débordant les principes qu'on s'était donnés

Moi je danse. 


J'ai eu besoin de temps

 pour prendre une direction volontaire et large

pour entendre la rumeur du vent de printemps sous les arbres oranges

il m'a fallu du temps

pour mettre les limites à ce qui était déjà trop limité

dangereux

destructeur.

Quand tu m'as dit ce que je ne devais pas entendre

tu as cru me tuer

le sommeil fut lourd

mon espoir est passé car il n'était qu'une ombre.

Alors 

la décision en pleine nuit, non pas la lune une étoile m'a dit 

de prendre l'autre chemin

celui du courage la luminosité

l'Amour définitif

définitivement

on a tourné la page: un éclat à écrire

avec de l'encre bleue


Voilà. Il se poursuivra ton cynisme amer

Il est ton ombre il est ce vers quoi tu ne peux te départir


Dans mon déséquilibre, encore tout tremblant, je n'ai pas fait peau neuve

il me faudra du temps

toujours or l'homme est pressé

donne des conseils 

donne des leçons

parade en plein soleil


Sans musique rien n'est possible. Sans le murmure des arbres, rien n'est envisageable.

J'étais forte une seconde l'autre a écroulé

jeu de mot sur mon nom sans pitié

en plein dans le mille

n'aurait pas trouvé mieux

touché en plein coeur du mal

j'ai dégueulé la nuit

j'ai dégueulé tout ce que j'ai vécu

j'ai tout rendu. 

Ai planté le couteau il faut le retrouner

pour ne pas élargir la plaie 

et faire payer celui à qui tu dois 

la mort.


J'ai dansé sur l'amour et la violence

j'exorcice l'Enfer, le serpent et le diable.

Léda! 

22 mai 2025

Souvenir glacé

 La nuit vaporise des images sans couleurs.

Je les fige et le matin me renvoie celles d'hier en pleine conscience

Retour à l'envoyeur.

Je dors si profondément que c'en devient toxique

la liberté 

la liberté


16 mai 2025

Tristesse

 Non de m'être trompée d'être

celle que j'étais grâce à toi 

excessive et violente

tristesse de m'être aperçu que le courage ne pourrait jamais tout

triste sans mesure de me dire un nouvelle fois

que ce que je portais de nous n'appartenait qu'à moi

triste un jour je deviendrai joie et j'entends qu'on raccroche quand on ne peut plus rien 

j'essayais

de te dire que je t'aimais encore

bien que différemment

sans sites sans amants entre nous

tu as rompu le lien

comme mes ligatures

tu as ri nerveusement

je pleurais sincèrement


je ne quitte pas comme ça d'un coup d'éclair

rien n'est grave. Je serai celle qu'il faut pour un autre

belle joyeuse et si heureuse de t'avoir oublié

de revivre nouvelle encore la nouvelle fois 

celle qu'on n'attend pas 

que l'aurore nous envie

car elles savent qu'au matin tout recommencera


mais l'homme ne peut pas croire qu'une fois abattu

le coeur a les ressources et poursuit le chemin


il me faudra un peu de temps d'espace et puis de rires

surtout beaucoup de rires et puis de danse

Deux ans et oui la fin ne s'effacent pas 

si facilement

d'autant plus tu n'es pas mort heureusement pour toi

davantage pour moi qui suis un peu plus morte

quand je suis séparée

heureusement

J'ai quitté l'échafaud la cervelle étranglée

je regarde un autre homme grand fort d'une tendresse folle

plus grand plus tendre plus fou et tellement plus fort

nous sommes l'inverse de ce qu'on donne à voir

nous, on paraît et quoi? on sait qu'on nous dit qu'on nous pense

nous, on est ce qui deviendra, là est notre puissance

toi tu as la force, et puis la fureur et surtout l'amertume

tu dégringoles quand j'aspire aux nuages

parce qu'ils disparaîtront reviendront comme nous reviendrons

 là où personne ne sait ne nous attend c'est désormais acquis

on nous a dit finis et tout va rejaillir

Il est là lui c'est un socle sensible qu'on ne reconnaît 

qu'à force de caresses

notre folie croire encore à qui nous voulons être.

Aimants comme quand on aime et que cela vaut tout.

15 mai 2025

Je laisse des traces

certaines indélébiles d'autres plus sournoises

s'imbibent dans les neurones

Je sais. C'est inconfortable. Aussi faut-il comprendre la fatalité qui est la mienne.

On veut me perdre. Pour retrouver ses bases et ses principes.

Je suis sans Théorème, donc implique une déstructure. 

L'architecte bancal ne retrouve plus ses plans. Point focal perdu.

On ne vit pas sans perspectives. L'indigestion remonte à la surface.

On n'existe pas sans avoirs. Sans acquérir diplômes, épouses, tracés droits, habitations plus grandes et terrains plus profonds

On n'existe pas si l'horizon dessine une mort certaine.

Or la mort est certaine.

Je décompose les certitudes, la symphonie s'achève, mais un silence d'or déchire tes promesses.

Je laisse des traces. C'est ainsi qu'on me prend,et c'est ainsi qu'on jette

celle que j'étais avec toi.

Pour revenir à moi, pas l'ombre d'une mémoire. 

Les souvenirs ont sombré.

Je me jette dans une eau claire et folle.

Il est étrange de mourir à chaque séparation. Puis de découvrir que tes origines tournent encore et malgré toi. Un étang de camélias me délestent d'un mal immémoriel. Y retourner encore. Le mal que j'ai, que j'ai, que je fais, qui m'échappe, la violence qui déborde sans le vouloir. 

J'ai fracturé le paysage à la mesure de ce qui me déchire. Pas l'once d'un répit. Mis à part ce nuage

qui me donne à penser, qu'un jour éclaircira le prénom qu'on me donne.

11 mai 2025

Face à moi

 un arbre me regarde. Il sait. Je me tais. Je l'écoute.

Je m'assieds devant lui.

Des racines proposent un siège doux comme un sable chaud.

Le feuillage murmure. Je ne veux plus de mots. Uniques les sons parlent mieux.

Il se trouve que je suis dans une peine sans douleur et sans cris.

Quelque chose encore se finit. Oui j'ai de la peine et les yeux versent des larmes.

Je n'aime pas qu'on sépare les braises des flammes.

L'arbre étend l'ampleur de ma désolation.  Celle du destin propre aux êtres. Et aussi son miracle.

Je reviendrai le voir pour lui chanter une joie retrouvée.

Je bois le présent. Sans désastre. Un peu sans le courage. Qu'il faut pour rejaillir.

On ne force personne. Encore moins l'amour. 

ça partira de lui-même , une mue déchirée. 

Mes mains saignent toujours. Je les cois trop vite cicatrisées, et un coup les blessent au même endroit.

J'ai de la peine, ce n'est pas grave. Comme le nuage au dessus de ma tête. 

je n'irai pas au bout.

 Suis retournée dans l'ombre que je méritais

je viens d'une famille qui trimait pour faire vivre 

les enfants et leurs études

je suis retournée dans la terre asphyxiée

dans une usine stérile

Ils ont pris de la hauteur

et moi je creuse encore

il m'a demandé si je 

si je jouais

oui je ne fais que cela

 jouer pour

devenir l'enfant que  j'ai été

j'ai coupé les cheveux j'ai dit non aux amis

je voulais du sang sur les étoiles

j'ai eu du vent du vent encore du vent

si encore il était verdoyant et flambant alors je serais ivre

il n'était que le vent qu'on met à toutes les sauces

le vent c'est la rencontre et puis l' amitié qui dure

le temps de son orage?


5 mai 2025

Soudain une douceur

 inconvenue

une douceur qu'on ne soupçonnait pas 

et revenue d'un ciel auquel on ne croyait plus

des nuages modestes

apportent leur façon de donner du coton quand on est sur la croix

de la ouate un peu paisible

des bras qui nous entourent

une douceur qui n'appartient qu'aux hommes

une douceur qu'on n'apprend ni dans les livres ni dans les vents

une douceur venue du coeur

sensiblement humaine

humainement l'amour comme une flamme

et qui réchauffe l'âme.

Tu ne sais rien. J'ignore tout.

Là! Une colombe! Là! 

Suave rumeur de ce qui adviendra. Modeste oui modeste car personne ne l'est désormais

Je serai Claire d'Assise. Pour lui pour nous.

4 mai 2025

Agressive

 Une chienne délaissée sans raison

le collier me fait mal

on m'accueille et je montre les crocs

on me trouve une niche et je veux les cailloux

les bris de verre qu'on me jetait

j'étais mal ça me donnait un sens

il fallait que je fuie on m'a coupé la corde

Me voilà sans plus de direction

les coups manquent à mon malheur

je lis sans comprendre les arbres

si j'étais cet oiseau au moins j'aurais son chant

J'aboie sans autre résonance que leur pitié 

Pitoyable voilà. On m'a nommée. Je ne suis plus triste j'ai repris la guerre

une mauvaise donne

j'ai repris les mauvaises colères 

les injures débordent

je n'ai aucune adresse

j'aboie comme si je voulais tenir

la pitié loin de moi.

3 mai 2025

Il a grêlé ce soir

 j'en ai fini des sorts

les anneaux de glace ont percé la fenêtre

je regarde la grêle battre les vitres blanches

et bleue je disparais

et rouges les joues s'empourprent

désolée de sourire à ceux qui ne le peuvent

désolée d'établir un comparaison

entre amour et désir

entre amour et passion


on aime et puis on quitte

on se dit "c'est toujours"

on me dit "à jamais"

et quelques temps plus tard, tout finit puisque tout finira


j'écoute une harmonie elle ne finira pas

je t'aime et rien du tout


On tourne la page

 Mais je ne quitte rien

l'histoire se termine elle restera gravée

 je l'ai lue elle est là je l'ai mangée

avec ardeur volonté ténacité

il est fini le livre déchiré rappelle les nuits blanches

les larmes encore sur le papier on dilaté son encre

il a vieilli en même temps que moi

dommage il est fini comme j'ai été l'Idiot comme j'ai été Woyzeck le bruit et la fureur

comme j'étais chez les fous plutôt que Rastignac

plutôt Lantier qu'une Félicité

plutôt Penthésilée qu'Iphigénie

Médée qu'Agnès 

Elvire une première fois

la seconde est sensée et j'aime la furie.


Mais rien ne m'a quitté, ni tes mains sur mon corps ni ton sexe dressé

enfoui dans mon cercueil ressuscité de toi

rien 

ne m'empêche de sourire désormais

car il faut bien sourire quand tout est défait


j'ai vieilli trop longtemps avec toi

tes armures sont si drôles

tes édredons si lasses

de n'être que si seuls avec ton coeur si seul

comment pourrait on faire

on n'y pourra rien faire

on remonte la pente et tes amis sont là

et j'ai tout à construire

toi définitivement tout à perdre

car on va bientôt mourir, le printemps n'en a rien à foutre

de tes années perdues

on va bientôt mourir les poireaux ont moisi

les potirons aussi


1 mai 2025

Je m'enivre comme il ne le faut pas

pour ne pas penser à ce qu'on aurait dû vivre 

pour ne pas connaître ce que tu devais m'apprendre

je m'enivre et heureusement car parfois l'état donne davantage 

mais il faut bien le dire que je m'enivre et le manque de toi grandit avec le manque

et comme on enivre pour connaître encore et davantage ce qu'on devait vivre ensemble

et donc je bois: et grandit ton silence, et grandit l'absence de toi

quand tu n'étais pas là, jamais, 

je quitte et c'est moi qui déguste.

C'est assez drôle. Les amis abandonnent les amis qui ne sont que des amis d'amis

Ainsi je suis devenue folle puisqu'on m' a nommée "folle"

Eliminée d'un autre, qui était ton ami

je regarde le vent.

Les amis sont du vent s'ils n'ont pas d'amitié

à moins qu'ils me condamnent et vous avez raison  

de dire que ma folie ne vaut rien

ne vaut surtout pas d'être vécue. 

Je voulais tant lui dire

 la douceur qu'il avait cette force de l'âme

j 'étais trop sûre de moi, je n'en étais pas capable

on n'ouvre on n'ouvrira pas un vagin qui se ferme parce qu'il ne sait pas

qu'en s'ouvrant il devient ce qu'il est 

On n'ouvrira pas un coeur sec qui ne veut pas s'ouvrir 

aux émotions sanguines 

à l'anarchie des sens

du coeur décidement

on n'ouvre rien 

mais je demeure certaine qu'un symbole peut percer tout une âme qui se voulait terrible

un acte dont le symbole

est plus fort que le mot.

Un sac pris dans un ascenseur vide. Car tu l'avais voulu.

J'ai dit oui.

l'amertume t"appartient. Je décide de ne pas

avoir affaire avec,