WARNING/ AUTOFICTION
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31 août 2010

Cela est dans la vie.

Corps en miracle.
S'il n'y avait que ces instants
où tout explose encore
serait-on toujours là
à respirer toujours?

Ce qui advient comme
une fois et perdu pour toujours
cela est la lueur celle qui illumine

à quoi bon se le dire
A quoi bon?
être dans la patience
des instants dérisoires
qui font de nous des hommes?

Sur la femme éternelle en retrait
ne pas s'en faire une arme:
elle a l'ombre pour elle.
Sur la Femme éternelle, enivrée
elle est mère et attend
changer le cours du monde
n'est pas son avenir
La rendre économique, Elle, brandira le phallus?
Or elle sait
l'audace est bien ailleurs.

Je suis miraculeuse
Le monde parallèle
n'est pas du pain gagné

Cela est défendu? J'enfourche l'étalon
au final
un chant de peau de sang
s'écoule je souris
sans crier
en état formidable
ouverte ou ne
finissant d'élargir la vague

cette vague sublime qui ne reviendra pas, je la prends sur ta lèvre,
je m'y jette en mourant
comme la première fois.

Retrouver sa cadence.
Reprendre un souffle clair.
Menant à la réalité
(il y a un petit souci)

Ecrire pour sauver
l'apparence.
Ecrire pour ne pas trop pleurer
sur nos réalités.

Je n'ai pas de brasier,
je n'ai pas de flambeau
je suis miraculeuse
si la vie veut de moi
elle m'emporte

30 août 2010

Vouvoiement.

Vouvoyez d'un baiser
cette chatte admirable
alors qu'à peine encore
à demi rencontrés
allongés nous y sommes
Vouvoyez-la encore
j'eus aimé une langue
mais elle n'est pas venue
cachée sous le soleil
(baiser des promenades, et se prendre la main)
puisque baiser n'est pas un baiser
Vouvoyez mon ami et je tuerai la rage
d'être déconvenue.
Nulle part on est ensemble à ce point désirable
Foutez-moi la paix propre aux pornographes
et l'enfer du visage
Il m'a croquée et non l'amour n'existe pas nous ne nous aimons
que pour écouter ce qui frôle obscur.

29 août 2010

ça se déchire.

l'espace même sacré
et le temps qu'on a pris
à déchirer le ciel, il faudra circoncire
sans nul doute à l'estime
ce qui est admirable
il s'agit de s'ouvrir
et c'est très supportable
lorsqu'on en revient.

Tout est si simple
or son pas à porter
léger enfin s'enfonce

lever les yeux
j'ai entendu l'écho

marcher à l'horizon

Corps pur amoureux.
L'esprit est accessoire.

Vous eûtes de la complaisance.

- Et hop sur le parcours
la belle Philis est morte
de rire avec son accent creusé
au couteau des galants
Belle Philis kidnappe le sourire et les pouvoirs s'envolent
Finir à demie endormie
auprès d'alexandrins porcs
il ne me plaît pas moi.

Elle alla voir son père
lui demanda pardon
le couvent est fermé,
elle relit son Shakespeare
et fait comme Ophélie.

Il suffit-

A l'échelle des valeurs
(situer)
couper la circonstance
admettre son milieu
admettre

28 août 2010

Le baiser pour l'enfer

Il s'agissait de sa peau et de lèvres
envisagées d'abord
aux lueurs volées

le visage ne dit rien
apprends qu'il faut aller
plus bas se donner tout entière
aux caresses imbéciles

baiser idiote ne veut rien dire
baiser
La mère hagarde ne s'y reconnaît plus

T'aurais-je donc à ce point
manquée
que tu échappes aux règles
s'harnache la colère
on m'a dit "le visage
n'a rien de véritable
creuse encore creuse
tu n'y es pas encore
au lieu-dit du Poème"

Le sentiment aboli
le ravin du Désir
à ne pas signifier

Mot tendu
tu me laisses
à l'errance

Il ne me plaît pas moi.

Regardons immobile
s'écouler les nuages.

Il ne s'y creuse pas tant d'abîmes
Il ne s'y aventure pas tant de pluie

Allons sans paix
( la forme)
Allonger nos cerveaux
criminels

Tu
t'avances me demandes
si je suis
le mouvement
de nos reins me demandes aussi
"Es-tu encore?"
- M'aurais tu toi-même
attendue
Aurais-tu cru si longtemps
que nous étions possibles?

Tu t'avances encore.

Me demandes si j'ai déjà
déjà bien sûr mais le dire
déjà non mais tu auras le droit
de refaire l'histoire
comme il te plaira
d'écrire n'effacerai rien
d'une aventure en braises


je m'avance et
-les nuages-
succombe

une vie
sans toucher la terre

27 août 2010

Marcher entre Mozart

et la rue Secrétan
voici venir l'extinction
sacrilège se balader sur le sens
d'une "fin de semaine"
commencée un lundi
formidable
où tout est survenu
l'appel et la dictée
les meubles et puis la mère
par un train de banlieue
venue rendre visite
et qui n'en finissait pas
d'amour et et louanges
se balader toujours comme la première fois
se prendre à sourire enfant
à l'intérieur très stable
aux allures de Gavroche
sur les bords un peu ivre
au-dedans éclatante de
joie
d'avancer sans prédire
d'avancer pour toujours
dans la première fois

Un instant sur le quai de "que vais-je
devenir
à vivre sans espoir
ni autre empire
que la première fois?"

ne pas attendre
-trembler plutôt-
l'autre
qui ne m'attendra pas

20 août 2010

Menazzzer

"Tous aux abris!" s'écria-t'elle en sursaut à la vue du ras-de-marée intempestif et comme venu de nulle part (puisqu'on était en Lorraine) qui déferlait en même temps qu'un nid de frelons qu'elle était en train comme chaque nuit d'éradiquer (avec la combinaison qui va de paire) de son jardin paternel (évocation assez courante d'un travail efficace sur l'inconscient avait dit son médecin surtout quand il est en friche et réussi quand les fruits et fleurs produisent) en l'occurrence

il s'agissait de s'évacuer illico et sans coup férir de ce putain de terrain rempli de dangers en tous genres "barre-toi de là cocotte" (certainement un écho de surmoi) et hop elle dégringola de son lit pour plonger en lieu sûr à savoir dans le réfrigérateur, où elle l'espérait le tsunami se prendrait un sale coup de gel et ainsi ne pourrait plus la submerger d'ailleurs (pensa-t'elle encore)
les frelons aussi s'en prendrait pour un bail
et elle referma la porte (et la lumière avec) se rendormit jusqu'au matin sans lueur de jour pour l'en avertir puisqu'elle était dans un antre obscur et cependant ami puisqu'il l'avait accueillie à une heure non prescrite. Arrive le matin donc,
et en pleine mutation stalagmite et -ctite car ça figeait aussi en hauteur, elle ne manqua pas de se dire qu'elle avait encore dû rêver trop fort. Elle considéra l'état en ténèbres de son frigo. Pas top. ça manque de vinaigre blanc.... elle essaya alors de bouger l'orteil pris au piège dans un des trous du range-oeufs. Bien sûr aussitôt une omelette s'improvisa un peu trop baveuse à son goût. Elle n'eut d'ailleurs aucun accès de panique, elle avait connu des situations bien plus humiliantes. Et du moment qu'elle n'avait pas embarqué un tiers quelconque dans son cauchemar, elle était soulagée, reposée, contente, presque satisfaite d'elle-même: "Bravo cocotte!" Elle s'en tirerait bien un de ces quatre. ça prendrait le temps qu'il faudrait, mais après tout elle en avait du temps, et ça ou autre chose, c'était une occupation comme une autre. Elle fit donc quelques respirations ventrales pour se donner courage et en profita pour remercier le Ciel de ne pas avoir mis quelqu'un d'autre dans le coup. Elle en était à la troisième expiration extra-profonde quand soudain (c'était net c'était limpide) une espèce de bourdonnement étrange venu du bac à légumes atteint son oreille encore tiède... une sorte de "mmmgrrmmhh"....et puis "glaglaglabrrr" et aussi "onslépèljememeurs"
Immédiatement trois hypothèses (elle avait l'esprit hégélien et croyait fort au progrès de l'Histoire) frappèrent la première synapse:
Petit a): je suis trop lourde, le moteur du frigo est en train de péter une durite
Petit b): un frelon a trouvé mon premier niveau d'inception.
Petit c): Y'A QUELQU'UN D'AUTRE DANS LE FRIFO...???? (comme il faisait froid son articulation était engourdie et c'est la raison pour laquelle elle prononça"friFo")
Alors inutile de dire que- respiration abdominale ou pas- la crise d'angoisse créa une surchauffe intérieure du mécanisme global dilatant les parois de plastique incapables de résister au degré critique au-dessus duquel la notice d'explication ne garantit plus rien: un branle-le-combat apocalyptique s'initia:le beurre se mit à fondre, le jambon blanc à frire, la kronembourg explosa, la crème tournicota, tout partit en couilles c'est la chienlit c'est la débâcle. La jeune femme profita de ce que le circuit relié à l'ampoule eût disjoncté en créant un éclair d'électrocution pour apercevoir, coincé entre la salade et le reste de petit-salé, un bras bleu déjà en état 3 de force d' inertie. Puis elle aperçut un casque. Enfin plus exactement elle distingua trois casques.(euh Non en fait c'était plutôt deux:le troisième était un melon.)
Elle tentait de se souvenir: elle était sûre qu'elle n'avait pas fait le 18. A moins que si. C'était possible après tout. Le 18. Ou le 15? Ou le 17.... C'est là qu'elle réalisa qu' à l'étage du dessus, un képi et une croix de Samu lui dégoulinaient dessus.
Alors oui peut-être. C'était peut-être ça. Elle avait peut-être bien dû leur téléphoner quand même, cela était possible et dans ses compétences. Puisqu'ils étaient là. Il avait bien fallu qu'on les y amène. En général ils ne se déplacent pas tout seuls. Donc Bon. Il fallait se rendre à l'évidence. Pourtant elle n'avait aucun souvenir d'avoir ouï les sirènes. Mais bon mais bon. Peut-être que les boules Quiès avaient fait leur travail. Zut, quand même avoir appelé les trois secours ensemble..."chapeau ma cocotte!" ...Encore un coup elle aurait ameuté l'immeuble pour pas grand chose. "Qu'est-ce qu'on va dire de moi?"
Restait à comprendre comment on en était arrivé là. Mais ça n'était pas son problème.

17 août 2010

S'endort la fillette

Coin du cahier
bavard "Mon journal"
une feuille déchirée -première page
"Cher journal aujourd'hui j"
une autre encore "ceci est mon..."
et d'autres forment brouillon l'encre s'est étalée le bureau
a grandi et c'est féroce que le frère est venu mettre son nez il n'avait pas
en rêve elle en rêvait
Quelqu'un (doucement) les ouvre lit
lignes orageuses
comme si c'était secret
et console la peine
partagée je t'entends mon enfant
mais jamais amoureuse secrète on ne l'a entrouverte
un peu trop penchée l'écriture
s'est perdue endormie sur
l'espoir Quelqu'un doux
inconnu préfererait qu'il l'aime
sans aucun lien
pousse la porte
s'immisce tendre
l'emporte un peu doucement
lui donne "mon enfant mon amour"
un baiser et donne-lui la main
un brin s'est endormie sur
l'encre du buvard
a tout éclaboussé

15 août 2010

Ordonner à l'oubli.

Sur la table environ trois cents objets organisent
labyrinthes
un monde apocalypse
Sur la table environ trois mille pages établissent
un domaine qui écrit ce que je suis.
Une dizaine de photos reflètent(?) x fois un Paysage (abrité/ beau/ d'importance, pensé comme important)
le soir après avoir vécu, m'enfonce dans l'oubli
m'enfonce à l'impuissance
de ce qui s'est vécu
et c'est assez terrible
formidable et terrible
de plonger
expérience organique
du gouffre Solitude
ce qui sombre (souvenir)
ce que je suis s'emporte en m'emportant
(vague)
dans la folie qui m'appartient
Et les amis reviennent
encore amis,
puisqu'au fond sûrement
à jamais je les aime
Or cela n'est plus
tourment balayeur
soleil d'espérance,
le matin transpirante je brûle,
sur le cahier sali (qu'ai-je donc renversé
au passage dans le seuil-
Au matin tout se vautre tout est effondré)
Sur la table. les amis qui m'aimaient encore hier
au réveil sont partis
me laissent désolée à l'oubli ordonné
(ordre d'oublier)
qui reviendra ce soir
et encore chaque nuit?

13 août 2010

Quitte

à choisir
quitte à
je préfèrerais
choisir
quitter plutôt que d'aimer
aveuglée par la Loi
A choisir parmi les partisans
du pouvoir je préférerais ne pas
trop m'y investir ne vois-tu pas ma Soeur
ce qui va advenir dans le manque
à l'appel? quitte à
quitter ce que nous sommes
c'est déjà être vieux
(le jardin de nos pères
à tout prix
le garder)
(Lettre aux frères)

7 août 2010

Y'en a marre! (in "La Révolution en attendant le bus 38")

Y'en a ras-la-
non mais
c'est vrai qu
alors bon comme si
tout est permis à ce compte
et bien moi je vous le dis tout haut
NON CA N'EST PAS PERMIS
voilà c'est dit
et qui plus est
je vous le dis en gueulant
parce que ça va plus
du tout à ce compte-là autant
le gueuler à tue-t
revenir à Verdun
non mais si c'est pour voir ça
à fortiori
entendre de telles insanités ça ça ça
de quoi se plaindre
ras-la-! autant crever que d'assister à ça et puis et puis et moi
j'vous le
que c'est bien parti
pour que les barricades

5 août 2010

Place à l'exil- (HOMMAGE À M. DARWICH)

Uns cherchent la terre
pour s'ancrer (demeurer)
racines
Uns marchent but sortir
et rentrer
se battent (crèvent)
dire JE
PALESTINE
Uns n'ont rien à faire
dire je suis là
FRANCE NE PEUT PAS
ACCUEILLIR
TOUTE LA MISÈRE
L'EXIL ET LA MISÈRE
Fatalité nouvelle: en atride
Famille expatriée
maudite
NOUS ICI LA FRANCE DE NOS PÈRES
SOMMES EN PROPRIÉTÉ (Droit de)
Histoire de portails
cadenas empêchant
l'Ouvert
D'Ouvrir
non pas fermer
AUTRES ont ce choix
ne pas appartenir
c'est là ici chez
nous
Grand Malheur
Nous acharnés à
rester cloués (la version catholique)
rester cloués
voilà notre pensée
un peu saignante il faut bien qu'on s'y branle
sur la CROIX
vu qu'on y est cloué aux 4 dimensions
(le père le fils le saint l'esprit)
Dimanche un peu plus reposé, on s'accorde la PAUSE
dans notre état
Pause dans la pose en croix
méritée ô combien
en semaine interdite (on s'y branle encore caché)
des mains venues d'ailleurs
on fait des jeux de jambes
c'est assez limité
sur la croix on s'en sort
à peu près
en SORTIR (il pleut non)
eux ils disent
sortir? ça ne va pas!

3 août 2010

Ode à mon coeur.

Cependant nous rions

Mon coeur
d'aimer
ne m'arrête jamais

Une fois de plus

Le chat que j'adorais a fait une crise cardiaque
Trois étages descendus sans un oeil pour me dire
qu'il allait foutre le camp
sans prévenir m'a foutue là comme une conne blessée
je l'aimais comme une chienne et il me plante
en haut de l'escalier
impossible Cassandre
(je l'ai rêvé mais ce n'était pas lisible: c'était juste un effondrement de façade laquelle me concernait puisque j'étais derrière mais ça n'a pas tilté je n'ai même pas fait le rapprochement tragique alors que j'AURAIS DÛ ma foi c'est évident qu'il y avait là un signe qui disait bien ce qu'il était à savoir un signe d'effondrement
c'est à tel point idiot que je n'en ai rien voulu imaginer (la portée nécessaire de ce qui s'est fait Image dans la pensée nocturne) et que j'ai refoulé au rang des cauchemars non signalétiques ce qui aurait dû happer ma vigilance de demeurée,
mais rien j'ai
bêtement fait comme si rien n'était venu me prédire ce qui aurait pu ne pas fatalement advenir si j'avais eu le putain de courage d'analyser l'ampleur de cet avertissement onirique.)
- 'signe signifiant au-delà du signifié' disait mon linguiste de professeur et il m'est revenu
ce professeur et ses mots et le sens
revenu un peu tard j'en conviens-
donc voilà mon chat s'est mis à mourir
du long de trois étages
et c'est long trois étages
et je n'ai pas compris à quel point c'en était
Me disais qu'il faisait peut-être un jeu de saut comme tous les chats font (après tout il n'est qu'un animal)
mais ç'a duré trop longtemps: trois étages quand même c'est gonflé ça me foutait les jetons de me dire que ce n'était peut-être pas tout à fait un jeu que ça pouvait être vrai mais je n'en ai pas eu assez de jetons pour imaginer (concevoir) un instant véritable (ce qui n'est pas Pensée VÉRITABLE c'est la pensée dont l'espace-temps est directement inférieur (x-1) au Temps x permettant (pour une personne lambda normalement constituée) le rebond de l'hypothèse dont on pensait à x-1 qu'elle n'était pas sérieusement probable)
d'envisager un accident mortel
me disais dans le fond qu'il faisait ça pour rire le con (superficielle mon ironie effleure) je riais amère jaune un peu trop catholique coincée sur la croix
"dangereux c'est" me disais
mais il n'est pas sérieux il fait ça
pour jouer se faire
me faire
rire
peur et
ça marche quel farceur ce félin je l'adore le salopard
me faire retourner le coeur il va mon adoré se prendre une raclée
sacrée rouste quand il aura fini
de dégringoler
comme ça pendant des mètres de rideaux brodés en coeur en
dentelle de Luxeuil ou vitres nues
on ne peut imaginer à quel point la chute est infinie (cependant si rapide) au point d'arriver à se balancer tout un tas de jeux de mots tels que
"Saleté de sa race! Va pouvoir miauler sévère 'siamois à moi!' quand il va se ramener dans la piaule Va devenir gouttière comme ça n'est pas permis"
C'est immense ce qu'on peut se débiter comme conneries verticales au millième de secondes en trois fenêtres et quart bordées ou non de stores or
c'est à l'atterrissage que tout ça est vraiment devenu éternel (alors qu'il était mort déjà depuis belle lurette - la crise ayant eu lieu avant la chute) et moi je ne le savais pas moi j'aurais d'ailleurs pu si je l'avais su
me jeter dessous lui pour tenter de le rattraper au vol (style plongeon sportif)
mais ça n'aurait rien changé puisqu'il était déjà mort mordu
par la tempête de son coeur (attaque ça se dit
en langage de Docteur)
et donc suis restée là
statique comme une conne sans rien
faire d'ignorance
que débiter des conneries d'une échelle supérieurement
débile
tout cela si longtemps
(trois étages) en avançant aveugle croyant ferme
qu'il bondirait encore
à nouveau
sur moi et que je pourrais encore
lui arracher un ou deux poils de moustrache après qu'il m'aurait renversé mon café sur
moi en trois étages formidables d'espérance
(faucheuse)
Ai cru qu'il reviendrait le con
dans mon cou et je l'aurais viré puisqu'on ne me dérange pas quand je dors
je suis restée là
statique statique sans me douter du
(conne la conne)
mal du mal que j'ai quand j'y pense
à ce putain d'animal

2 août 2010

-ça y est il pleut

nous pouvons allumer la lumière
les voisins rentrent tard
nous avons tout le temps.

Manga/Hiroshi/manga

T'as crevé tes yeux bridés
que tu les écarquilles
comme si t'étais dans le Death shadow
déglingué
fantôme et walkyries Mais
Albator déjà c'est mort avec Bush et Reagan
On a fini les blés (don't you know redbull-vodka?
c'est déjà dépassé)
Héros Hiroshi manga
Tu schittes ou t'héroïnes?
on est plus sur écran avec télécommande
on est plus en 2000
Va toucher ton i-pad
pauvre con casse toi
Hiroshima c'est demain et toi t'es en première
Vieilles dents trop brossées
en méthode plastique tu te fais des traits de jeune homme
Androïde anémié
relis Montaigne un peu dans l'aigu
relie un peu ton siècle au présent de l'oubli
(marche et vois que ton père s'est blessé
avec des barricades
en 33 d'évidence
mais aussi 45
45 finalement est une apocalypse
- parenthèse explosée
non ne la ferme pas
puisque :) = sourire

La nuit couchée

Sur le dos au collège
ces portes interminables
dont il fallait trouver
la salle D316
sans moi la faculté de dire "Identité"
placard blanc faire son sac pour demain
quant à cette nuit d'un enfer sexuel
où tout s'est écarté
enfin "c'est le bonheur"
refaire le parcours et danser sur lui
une danse nouvelle qu'il ne connaissait pas
"tu me réveilles non plus dans l'érotisme
le monde est Pornographe"
refaire le parcours
éviter ce qui t'a épargnée d'abord
et danser l' ancestrale violence.

1 août 2010

Exister dedans

Lieu parlant
pertube
nouvelle déterminée
déclenche/ penchantes
nouvelles indécises
heureusement
évenement de l'être
gênant la détermination
première (Vérité)
perturbée
tu ne sauras jamais mieux que
dans nos accidents
(masque 1,2,3
secondes)
Primes actions:
penser aller-regard-marcher vers-atteindre.
regard tête pour aller là où tu désires
temps de voir Lieu (1sec)/
Aller au lieu
Voir sensation de la place où je suis/
Exister au dedans (conscience)
reviens ne pas s'étendre
ne pas aller devant
au devant n'est pas T
trop tôt
le tracé n'a pas uniquement d'habitacle
-