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25 oct. 2010

La mort pue.

Le désir est brûlant.
Il consume l'amour
et la raison perdue

Le pire est cette odeur
métallique
atroce.

Âpre
il sait
et moi je me fige
plutôt que de faillir

L'odeur, je la prends immédiatement,
la sentirai plus tard
mais plus tard
à l'instant où son corps se montre
il faut encore
sourire en sauvant ce qu'il
est, tenter de glisser pour qu'il ignore
(au moins dans mon visage)
ce que je vois de lui,
je ne sens pas l'odeur
insupportable
que lui doit supporter.
Je ne sens rien, lui dis "oh ils t'ont arrangé"
esquisse un air tendre,
et baise sa peau d'enfant et de vieillard.
Je baise et lèche la plaie,
il soulève son slip,
et je plonge
sans pleurer
je plonge
et c'est lui qui renonce.

Sur ma langue accrochée
métallique
une odeur
âpre entre selles, pisse et
pansements antiseptiques.

A l'heure des solitudes,
puisqu'il est temps
que j'accepte ma vaine
compassion, s'accroche encore
le relent du Désir.

ça n'aura rien changé. ça aura tout changé. Les choses sont ce qu'elles sont.
Une odeur ou une autre. Le souvenir reste.
Un peu en héritage.
Resterai
Une vague amante, qu'il n'aura pas connu.

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