La mort indubitable.
Ton état de pleine somnolence quand je veux une conscience
même floue, enivrée de plaisirs. Tous.
toutes les discordes, je les détricote. Je les repense je les répète.
Je répète. On ne peut rien face aux murs d'une âme insensible.
J'aurais voulu percer les remparts, j'aurais aimé enfoncer un trou de lumière dans ton ombre.
Mais vouloir ne suffit pas.
On refuse de mourir. On meurt.
Vivants, il existe un espace, ténue,
le pétale d'une vie.
Vivants tout est possible.
C'est ma joie, un délire. Firmament d'une peau accrochée à une autre. Ma joie est délirante.
C'est ainsi. Je travaille à écarter ce qui est insurmontable.
Je veux le désir, qui aura surmonté. Une expression d'enfant. On ne désire que ce qui nous sépare
sans peser ni le bien ni le mal ni le pour et le contre
pour alors devenir nous.
Pas de flonflon pas de blabla
les âges les faiblesse la torpeur, le Mal
feront
que nous serons en vie.
Vivants tout se transforme. Certains sont déjà morts.
J'ai compris. Avec l'un je vivais et la mort approchait. Mais nous avons vécu jusqu'à la déchirure, la mienne.
Avec un autre, je mourais alors que tout,
tout
aurait pu nous ouvrir encore à la vie, à une vie nouvelle.
Extinction des feux. Les comédiens dans les coulisse se démaquillent ils prennent le métro. Ils disaient la passion jusqu'à l'incandescence. Ils prennent un ascenseur. L'enfant dort. Un mot sur la table garni d'un petit pain aux écorces d'orange: "je t'embrasse mon amour. Je t'attends. Je t'attends comme un rêve. Glisse toi dans ma peau. A demain."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire