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13 nov. 2010

Un jour teddy

a pris le tournant de la médiocrité,
et ne put s'en détourner.
Il avait prévenu ses pairs qu'elle était susceptible de le rendre
résolument mauvais.
Il y avait eu cette fameuse histoire avec le chien qu'il avait battu jusqu'à la mort. Mais l'accident n'avait guère suscité d'effroi, ni chez ses vieux parents, ni chez son ami médecin qui avait mis cette fureur soudaine sur le compte d'un surmenage professionnel et de sa séparation toute fraîche d'avec son épouse. Or l'épouse avait -maintenant que les faits sont établis- moins quitté Teddy qu'elle ne s'en était enfuie. Elle avait disparu une nuit, avait, selon quelques témoins, tout laissé et pris le train pour Marseille avec un grand sac en tissu bleu-jean. Mais on n'en savait pas plus.
Teddy avait causé la mort d'un chien un soir de solitude. Rien de très exceptionnel.
De façons judiciaire et morale, le chien vaut une bête.
De cette impunité-là, Teddy devrait, pour le restant de ces jours, s'en faire une raison. Or il ne put s'y résoudre.
Pour ce crime, personne, ne le condamnerait. Ce crime pour lequel jamais on ne lui demanderait de compte,
que pouvait-il en faire sinon en débattre avec le diable lui-même. Le Diable
qui lui insuffla le reste. Le reste que tous
désormais pour son atrocité
condamnent.

1 commentaire:

Jean a dit…

Je viens de lire pas mal de vos textes, je reviendrai bientôt en découvrir d'autres tant vous aiguisez mon appétit.
Pardon pour ce pauvre commentaire qui dit si mal mon enthousiasme réel à vous "rencontrer".
la prochaine fois, promis... hum, je ferai mieux...
Jean :)