Vivement
la libération sanguine
de nos pensées enfouies !
Vivement la guerre écarlate
Des désirs innommables cachés sous les drapeaux
Vivement la fin des couleurs bien rangées
Des quartiers en rayons
Des parallèles acquises.
Que l’on brouille nos regards de neiges infinies
Et que des coups furieux sonnent
Des tocsins joyeux
Le curé a mis l’uniforme des faibles
Et mendié l’amour du prochain.
Le premier prochain s’avance : -il l’embrasse doucement
Le curé sourit et jette un hameçon.
Le deuxième prochain s’approche : il l’encule tendrement
Le curé rougit et commence à fumer
Le troisième prochain arrive et passe, indifférent.
Le curé pleure et s’empale aux rosiers.
Vivement que les vaches multicolores
Entonnent l’air des poissons et volent loin
loin de nos rumeurs .
"Je t’aime d’amour mon amour" ai-je dit à mon frère en tendant ma joue gauche.
Il a ri aux éclats
Depuis je l’ai fait. Et c’est un ouragan .
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