Lumière fixe des fenêtres d’été. Le soleil persiste à pénétrer dans la chambre. Orgueil vain de l’astre. Forcer la porte de la solitude pour la rendre moins seule.
Mais doublement vitrée, celle-ci réfléchit une armure sans égale. Le soleil aveuglé de ses propres traits s’empourpre d’humiliation.
Et si lui se calcine le coeur, l’inhospitalière creuse un gouffre glacé.
Je regarde par la vitre un chien psychédélique. Un ballon rebondit attisé par le vent. La mère jette un regard sur le garçon qui court.
Il me vient un frisson. L’été sourit sans fin. Un perrier renonce à clignoter.
Des moufles font la gueule. Ont raté le casting, n’iront pas à la mer.
Il passe des aquariums sur le Mont Valérien.
Mes yeux sans hâte pêchent un mot de fortune. Se croisent sans regard. Des flèches leur sautent au cou.
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