Chercher l’arc du ciel.
L’idée des gens
c’est le blanc.
(pauvre cœur : terre écrasée)
L’idée c’est l’équilibre
La règle de trois
La médiatrice et le grand Parthénon
Les tremblements furieux
Gisent dans les abdomens.
Pauvre cœur tectonique
Epuisement :
cette fureur à demeurer
Ça cultive des plates-bandes
pour ne surtout pas
mourir
(un instant fou fracasse la pensée)
une ride a séché
c’est l’Idée du monde
Le feu craint la brûlure
Et la terre
se creuse
pour maintenir la braise
étouffée tant de fois
(il faut durer durer)
L’écho
De peur de briser l’ élan
S’arrête à la tribune.
La pensée élastique
N’ éclabousse qu’une ombre
Marche à l’économie
Afin d’expirer large
le Large
S’est fatigué :
S’est contenté de peu.
A ma mort je courrai
Et battrai des ailes
En attendant toujours,
Epargner les efforts
Se satisfaire de rien
Demeurer à l’étroit
Ne pas jouir de l’air libre
Dormir dormir
Reposer dans la paix
Heureusement la vie
N’est pas tranquille
sinon elle serait morte
le poète de son côté à elle
prend ses torrents et ses orages
et boit la tasse
et boit la tasse
faillira se noyer
de ses torrents de ses orages
faillira et
au moment de périr
rassurera les vagues
rouvrira son azur
rouvrira l’Océan et
le Ciel
débordé par le monde
notre Ciel à ordures
le bordel du grand Ciel
morveux mais de nouveau
Ouvert grâce à lui
le poète ivre d’orge
sur le point de faillir
nous donnera ses ailes.
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