PAGE BLANCHE ET NOCTURNE
Je pose un mot. Et son amande
Eteint la danse.
J’essaye un la. Il résonne, imbécile
(« il n’y a plus de poème »)
J’essaye un la. L’écho grimace.
Les fers des yeux expertisent. Ils signalent un manque de pensée.
L’amande elle s’est écalée. Son eau dégouline , je lèche et déclare victorieuse :
« La ! »
« La ! »
Une main lamentable me ramène au sinistre (écrans et Empédocle). Des brouillards ferrovières. Le gaz et une moustache)
L’eau n’a plus de goût. La honte de marcher/ quand rien ne me sourit
Je suis partie nager
Et ne le savais plus.
Au moment de faire plouf,
Un grand « LA » illumina la mer.
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