Mon ami je suis folle.
Mon ami la folie me fait faire des folies: courir à perdre haleine sur le périphérique, regarder le ciel noir sans en perdre une étoile, manger la viande sèche et la peau des oranges
Sourire à tous les rires et même, en toute hargne,
brouter les prairies parisiennes en guise de musique!
Respirer les airs clos de nos compatriotes (fatigue et grise mine/sudoku et l’Echo) n’est pas sans advenir et j’explose mon rire aux nez du tout venant....
Voilà des hommes en uniforme! Ouhh qu’ils sont laids ouhh qu’ils ont mine méchante! Ils s’approchent de moi (je fais celle qui a le sens infus et la Raison bien droite....) , les voilà qui me toisent (je continue à mâcher mon herbe comme si de rien n’était, ruminante modèle....), les voilà qui me collent et m’attachent menottes (je meugle gentiment que je ne comprends pas et m’étonne de ces liens si bien peu confortables....), ils m’emmènent en un box sans un pet de verdure....leur chef me regarde, il a un beau chapeau: je lui chante la chanson du chef au beau chapeau...il m’applaudit du regard et brait une comptine....doucement me libère, je chevauche à nouveau!
Je descends rue des Cascades et brandis mon gosier: les pigeons font la fête et les égouts rigolent! Mon dieu, je suis folle au hasard mon ami je suis folle!
Et puis je deviens sage à force de folies: je baise le clochard, et fauche au Monoprix des culottes sans couleur et au triste destin....
Je deviens clandestine et je pleure sans savoir.
Fade, abîmée, je rentre me coucher.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire