Cependant tu n'as compris que l'histoire ne commençait pas avec le premier cri
mais au premier rendez-vous et que tout se jouait dans nos regards mêlés d'incertitudes,
d'impossibles jours heureux, de lèvres goûtées avant qu'elles ne soient nôtres
puis autres
car il faut bien quelqu'essais pour savoir qui nous sommes.
J'aurais tant voulu que ta peau dans mon corps résonne
c'est toi le délateur qui as dit "c'est fini" quand je me pensais un possible avec toi
et tu as signifié d'un non car tu le maîtrisais
déjà quand moi j'étais nubile
imbécile et peureuse
je ne connaissais rien que ce tremblement de l'être qui ne s'éteint jamais
c'est réel: jamais ne s'éteint une peau sur la mienne
un souffle sur les braises le frisson de nos coeurs
rien car il est indélébile ce poison de nous deux
ce médicament inouï
qui nous traversera vous êtes le poison et nous sommes guéris.
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