WARNING/ AUTOFICTION
Site non recommandé aux personnes stables.
Ce site n'est pas bon pour la santé des riches.
Ce site peut provoquer des tremblements de la personne.
Ce site peut provoquer une Joie lente et formidable.


30 janv. 2025

Le néon faisait quatre-vingt-dix centimètres

 Or un mètre vingt-trois était nécessaire

L'échec était total on ne savait que faire

Une déflagration au plus profond de l'être

Nous sombrions alors dans une époque noire

une peste sans nom nous assomma 

La veuve précoce s'est donc remis à boire

un calice béni et il n'est pas midi

Je lui ai pris la main, mais ne souriait plus.


Ce qui est mort est mort,

ne meurt plus il est mort

On peut aimer un mort mais lui ne le peut pas.

On va dire que continuer d'aimer le mort

c'est un peu gâcher la marchandise

Ainsi faire parler les morts, c'est dit pour les vivants.

Se résoudre à l'absence c'est oublier qui nous étions.

J'ai quitté ce qu'on ne peut aimer.


Chaque séparation demande son pardon.

Il y a ceux qui peuvent.

Il y a ceux qui ne peuvent plus.    

J'éparpille les éclairs, ne foudroie pas le coeur. 

Arrachée

 J'ai dansé comme jamais 

j'ai dansé la mer à marée basse

a évanoui le reste.

Mourir à Carentan, je meurs à quarante ans.


Il était notre Normandie où tout était nouveau.

Il était notre histoire et je hais les fins heureuses

l'édredon je ressens sa couleur ton rire dans mes cheveux

je suis seule sans toi.C'est si bête qu'il faudrait éteindre les étoiles pour que je dorme un peu.


Arrachée comme on déracine un arbre

quand il n'existe plus.

 La force inouïe que nous avions

insensée

l'Amour impitoyable

notre Amour éclairci rendu noire pour une métaphore

je t'avais dans la peau et elle était le bout du monde

la forme de l'éclat notre Amour n'a pas pu y survivre

elle était de l'éclat

ton rire dans mes cheveux

l'océan de tes yeux

29 janv. 2025

IL était un corps furieux

 sans besoin autre que la peau et les mots

de quoi nourrir mon âme

Mon ange a son réseau et je vois comme des goélands qui nagent

dans le ciel d'hiver.

On a vu la chenille mourir avant un papillon

Il est parti et je reste comme dans un ici fragile, merveilleux

mais n'ai plus le courage mais si j'ai le courage! 

faire découvrir à l'homme un monde de secret

VA

BATS-TOI

COURS 

COURS 

HURLE LA MÉMOIRE 

ET DANSE

HURLE HURLE 

CET AMOUR QUI NE REVIENDRA PAS

La possibilité

La possibilité qu'une histoire naisse

est faible,

qu'elle dure, 

moindre

qu'elle meure à peine née

bien plus probable,

qu'elle ne mène à rien

plus grande encore. 

 Je ne fais pas semblant

de l'indifference du silence pour mieux se faire attendre

plus le silence s'installe plus je m'adapte et m'enfuis du monde et de toi

car je vois bien que seule je vaux mieux qu'avec toi

et que je vis davantage 

je voudrais la prison nécessaire pour devenir moi-même

on pense le contraire; la contrainte ne vaut pas la chandelle

il faut la liberté et je veux m'enfermer avec celui que j'aime

et qui donnera des ailes à ce qu'on est devenus.

28 janv. 2025

Doucement je te quitte.

 Il n'est pas rare d'interrompre les choses qui n'ont rien à apporter.

ALors je souris de ce qu'on a vécu. Ne regrette pas le futur. Il est trop difficile.

On abîme trop souvent ce qui ne viendra pas.

Alors je pense à toi, que j'aime sans lendemain. 

Mais cela est fini. Il faut que tu profites. D'une liberté bien méritée.

Moi j'ai envie d'une prison amoureuse où je serais à toi dans un carcan de joie.

Profite mon amour de ta bulle de tous ces héritages

tu les mérites bien

je ne veux rien de toi je t'aime et nous ne sommes pas sur la même fréquence

toi les grandes ondes

et moi encore à cheminer sur un solfège dont je n'ai pas la clé.

Vis mon amour, sans moi ce n'est pas grave.

Je sais ce que je te dois.

27 janv. 2025

La nuit je regarde l'étoile

 elle brille si fort que je me demandais

si la lumière était réelle. Je regarde sans lune une lumière d'étoile

je figure une forme un peu mathématique

pour quelque fonction à résoudre dans le sommeil.

Le sommeil ne vient pas, je regarde l'étoile ou bien elle regarde

l'insomnie sans terreur. J'ai bien trop tôt dormi. Je me fous des jours trop clairs.

L'aurore est boréale alors je peux sourire. 

J'aime sourire quand le soleil se lève entre le vert et rose.

23 janv. 2025

Le jour et c'est déjà ma nuit.

 Je relève le drap. J'ai sué. 

je pense à hier mais hier ne sait plus ce qu'il est devenu

Je fais ce qu'il faut faire: la douche et le café.

Me demande à quoi bon? Les minutes sont longues le matin fatigué

je descends et remonte/ J'ai vidé les poubelles, j'ai fait un peu de chose

et déjà c'est bien trop  

Alors je redescends et devant les poubelles je repense à ce qu'on pouvait devenir.

2 janv. 2025

Le jour long

 Comme l'éternité s'étire

le jour est la nuit 

l'éveil happe ce qui reste, pas de peine, pas d'effroi, l'éveil me donne une autre paix, les songes sont mauvais.

Je reste, il est une heure, et une autre, er encore une. Je tourne. M'habille. Et dors comme on dort après avoir trop pleuré. Mais sans larmes. Je prie. Je prie pour passer le temps. L'année nouvelle comme l'épée. je ne sens plus. 

Pas vide: rien. Ni peur, ni pleur. Ni sourire ni soulagement. Rien. Froide la peau revendique puis se laisse tomber. 

Je tombe. D'une hauteur modeste. Sans bleu, sans déchirure. Je tombe et ça ne dit rien d'autre qu'un oubli. J'ai tout effacé.