WARNING/ AUTOFICTION
Site non recommandé aux personnes stables.
Ce site n'est pas bon pour la santé des riches.
Ce site peut provoquer des tremblements de la personne.
Ce site peut provoquer une Joie lente et formidable.


31 oct. 2009

On est si bien chez soi!

A faire chier les voisins pour leur montrer qu'on est bien vivants
et qu'on existe malgré eux et leurs horaires de cons.
On est bien chez soi
à faire la révolution dans sa bibliothèque: mettre le nouveau Testament juste à côté du KamaSutra illustré ou les aventures de Martine à la plage à côté de la Philosophie dans le boudoir.
à peindre en noir ce que tous peignent en bleu pour que tout s'illumine
dans la sombre menace d'un état dépressif
On est bien chez soi à s'étirer les mauvaises ondes des pensées de bourgeois qui n'ont plus de morale vu qu'ils ont tout perdu, et fument du cannabis.

Saoulez vous la gueule
seul
c'est terriblement plus chien
que d'être avec un poivrot à demi enthousiaste à l'idée de te baiser la chatte.

Quand je pense qu'on crève de rage à se demander si lyon va dégommer bordeaux au championnat alors que pasqua prend un an ferme....

Où sont les amoureux qui rendaient mon corps fou?

je joue saoule et droguée "Ah! que vous savez mal vous défendre pour un homme de cœur, et qui doit être accoutumé à ces sortes de choses! J'ai pitié de vous voir la confusion que vous avez. Que ne vous armez-vous le front d'une noble effronterie? Que ne me jurez-vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort? Que ne me dites-vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis; qu'il faut que, malgré vous, vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivrez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible; qu'il est certain que vous brûlez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi, vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme? Voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes." et en entendant les mots de celui qui n'est pas là et ne peut pas même me les proférer de vive voix, je m'accroche au mur et de douleur, je hurle déchirée: "Ah! scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier; et pour mon malheur, je te connais lorsqu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer. Mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues me saura venger de ta perfidie."
et je me relève, défaite, remet mon corsage qui avait laissé sortir un sein dans mes folles illusions, et dans le souffle anéanti du dégoût de soi-même: " Il suffit. Je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse même d'en avoir trop entendu. C'est une lâcheté que de se faire expliquer trop sa honte; et, sur de tels sujets, un noble cœur, au premier mot, doit prendre son parti. N'attends pas que j'éclate ici en reproches et en injures: non, non, je n'ai point un courroux à exhaler en paroles vaines, et toute sa chaleur se réserve pour sa vengeance. Je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fois; et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende du moins la colère d'une femme offensée."
Basta!

Aucun commentaire: