Alors nous voilà
caverneux et bouffeurs de baies sauvages.
Et nous voilà sans la pensée dépliée de nos siècles lumineux.
Soit on se contente de brimbelles et fruits des forêts encore vierges.
je serais malheureuse si tu ne me plaquais pas fort sur cette mousse et si tu me débitais un poème de romance prude. Je m'ennuierais certes si je n'avais pas à chasser le sanglier sans me prendre un coup de corne jusqu'à ouvrir la chair.
Oh comme la vie serait fade si rien ne coulait dans le sang. Il nous faut la famine sinon ,à quoi bon nous manger? A quoi bon l'épaisse guerre qui nous rend triomphants?
Prendre l'autoroute comme un ballon de la ligue des champions.
Ca change tout.
Se mettre à poil, et branler le passeur de vitesse: je passe la premiere passe, je passe la deuxième passe est Désir , la troisième passe est orgasme, ensuite rien ne se contrôle: vitesse automatique, nous sommes en plein NYC mon sein droit déborde pudique et vierge, mon collant s'est déchiré et tu vois la chatte frémir. Oh comme cela est urbain nous serions dans les feuilles, qu'en serait-il de nous? Les voyeurs sont des cochons modestes. Mon corps est caressé, et j'embrasse ta bouche bouchant ton pare- brise et tu sais l'accident est mortel mais la preuve que tu t'es oublié.
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