L'Angoisse.

Plus d'environs. Regard biaisé et convergent. Regard occidental: rétrécissant.
Contraire à la Joie.
Ne plus retrouver le rail du cycle.

et tout revient à qui sait attendre.

Cela s'appelle le cercle.
Mais quelques fois le rayon est si grand que l'homme n'a pas même le temps de faire le périmètre et que rien ne recommence vu qu'on n'a pas encore fait le tour. Parfois aussi ce n'est pas un cercle, mais plutôt un truc un peu ovale. Et des fois (le plus souvent) le pourtour tremble, comme un trait de crayon mal taillé. Les irrégularités sont à la mesure de l'homme: forcément nombreuses et quotidiennes.

L'Angoisse, c'est être HORS FONCTION même mal dessinée et imparfaite.
Ne plus se sentir dans le contour.

Raison. Vivre. et recommencer certains gestes qui semblent nous ressembler. (Café noir ou thé au lait le matin/ la forêt au lever du soleil. Prendre au hasard la Bible et lire ce qu'elle me dit / Faire ses comptes, rassurer, consoler le tourment qui n'a plus aucun lieu: le toit pour dormir, la bouffe dans le frigo, les gens qui meurent de faim, la Guerre, l'Afghanistan surtout: penser AFGHANISTAN penser RWANDA penser SAMU SOCIAL,
PENSER PIRE
PENSER PIRE

Cependant les pieds n'ont plus d'ancrage et la tête ne garde aucun point fixe

- Dors-tu bien et surtout prends-tu assez garde à ton coeur?

Le Cercle. L' écriture trépasse. Et s'oublie comme le vent.
Zappe.

La Joie est terroriste quand elle quitte sans prévenir.
et nous ramène étroits à l'esprit écrasé.

Un peu comme l'insecte qui se prend, de face et en pleine gueulen le pare-brise trop rapide.