oh j'avais cru le désir oh pardon
pardon j'avais cru le désir et c'était la pulsion
le désir sait
il sait reconnaître
ce qui pourra attendre
le désir peut attendre
mais il va s'échapper si je laisse passer
l'onde miraculeuse du plaisir fabuleux
il me faudrait attendre, patienter, me faire me faire désirer
je préfère le prendre
ton désir,
quand il se présente
je ne crois pas que tu puisses
je ne crois pas avoir assez confiance
je pense devoir donner et prendre
plutôt que découvrir
sans autre pensée que d'avoir été
un socle un trampoline à ta soirée
pour ne pas le perdre je sens bien qu'il s'échappe
à peine né enfoui donné
ton plaisir assouvi
passe à un autre plus fiable. Un désir qu'on éteint
pas comme une soif assouvie de fontaine
je croyais je pensais j'aurais voulu
aimer désirer sans finir
sans l'élan
je me donne et le terme favorise une note lugubre
je me donne pour commencer
ils me disent c'est fini