Gens de la moyenne
comment devenir un peu davantage
meilleurs
(sinon superlatifs) et
lumineux,
nous écarter de la masse
qui nous englue l'Esprit?
La mort. On y pense chaque jour
Et quelque soit son âge.
on y pense comme une soeur qui sortirait de l'eau
avec des petits seins frais et fiers
Tête sans couronne ni pensée mauvaise, on laboure le champ.
La mort, on voudrait la donner à ce qui rôde et tremble
comme un myosotis au milieu de la pluie,
La mort, on la supplie de venir doucement éteindre un coeur un peu trop furieux.
On la prie comme un vieux dieu qui ne peut plus aimer.
Et quel que soit son âge, on y croit on y pense et même on la réclame pour nous consoler de notre état moyen. Passable, il faudra nous y faire.
Rendu au quotidien, le bonheur misérable convainc nos délires d'aigle. On se reprend à croire que l'homme est un géant honnête, moyennement mozart,
superbe quand il s'approche fier de décrocher la vie
à chaque instant qui passe.
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