La Faculté du Phénix.
Une journée à part dans son agenda vide.
Elle entendait "le petit coeur"une fois articulé.
Elle se le passait en boucle en caressant sa chatte.
Voilà. On va encore me dire que je ne pense décidément qu'à ça.
Et ce ne sera pas tout à fait juste.
Je ne pense pas plus particulièrement à ça qu'à une quantité d'autres choses tout aussi dérisoires:
comme à l'idée de mort. comme à la coupure d'eau de la semaine dernière. comme à l'excuse pour ne pas se rendre au baptême de la petite fille d'un vague cousin de Lyon. comme à la nécessité de nettoyer le frigo un de ces jours où j'en aurai le courage.
Alors il faudrait- paraît-il- arrêter de se prendre la tête.
Arrêter de penser.
Comme un peu le Phénix. Ou bien Gould penché sur chaque note.
A chaque note sentir l'échappement du monde.
Evidemment, j'achète comme tout le monde du jambon sous vide Herta.
Cela n'a guère de sens.
27 août 2011
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