Corps en miracle.
S'il n'y avait que ces instants
où tout explose encore
serait-on toujours là
à respirer toujours?
Ce qui advient comme
une fois et perdu pour toujours
cela est la lueur celle qui illumine
à quoi bon se le dire
A quoi bon?
être dans la patience
des instants dérisoires
qui font de nous des hommes?
Sur la femme éternelle en retrait
ne pas s'en faire une arme:
elle a l'ombre pour elle.
Sur la Femme éternelle, enivrée
elle est mère et attend
changer le cours du monde
n'est pas son avenir
La rendre économique, Elle, brandira le phallus?
Or elle sait
l'audace est bien ailleurs.
Je suis miraculeuse
Le monde parallèle
n'est pas du pain gagné
Cela est défendu? J'enfourche l'étalon
au final
un chant de peau de sang
s'écoule je souris
sans crier
en état formidable
ouverte ou ne
finissant d'élargir la vague
cette vague sublime qui ne reviendra pas, je la prends sur ta lèvre,
je m'y jette en mourant
comme la première fois.
Retrouver sa cadence.
Reprendre un souffle clair.
Menant à la réalité
(il y a un petit souci)
Ecrire pour sauver
l'apparence.
Ecrire pour ne pas trop pleurer
sur nos réalités.
Je n'ai pas de brasier,
je n'ai pas de flambeau
je suis miraculeuse
si la vie veut de moi
elle m'emporte
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