C'est la force à côté
C'est ne pas savoir
ne plus savoir comment
c'est comme avoir fait
disjoncter tout le circuit vital.
Accumulée la force, à côté,
n'en peut plus
de ne de plus pouvoir.
La pensée détraquée s'épuise à l'envers
Et le devant-derrière.
Rien n'est plus possible: tout n'est plus
que dispersion moléculaire/
cri de l'amour déraillé
déboîtement enragé que la vie
assène dans le cerveau
La vie prise de travers
La force:
accumuler l'erreur
la sentir droite
froide fièvre.
Enfoncer les larmes
là où les nerfs macèrent.
La force: sentir une à une
les vertèbres
gémir
recevoir la peine
pour entendre
comment s'en échapper.
Corps soldat
pensée percée
La force:
savoir au fond
-là où les nerfs lâchent-
convertir
convertir se convertir.
corps et le coeur répondront
D'un commun accord d'amour lâcheront
la rage à ton insu
débordera lumineuse
le sang
parlera de lui-même et le ciel
encore saura porter
le feu d'un Espoir sans rival
porté par une pleine Joie
le sang coulera de toi-même
Comme une bénédiction.
J'ai ri cent fois
de rage pour couvrir
le bruit du désespoir
les regards assourdissants
de ceux-qui-savent-vivre
Tordue je suis allée plonger la tête
dans le coeur des coeurs-purs.
(palpitante ma tête
s'écailla comme un arbre)
Un à un tous les clous s'arrachent
et tracent un parcours,
la vie au sommet
d'avenir.
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