Les croissants de la lune
Me murmurent un tourment que je n’écarte plus.
Me traverse alors l’épaisseur de l’obscur: je tâtonne, je sens bien une pâte visqueuse et grasse comme un sein d’Andalouse.
Je tâte, frénétique, cette peau de serpent. Sous elle, un sang de marbre rose: je le bois d’un seul trait (les loups me regardent fiers, les rats sortent leur queue)
Et saoûle comme une chienne, je mets
Bas à un chat
Je le nomme: Lucifer.
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