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17 sept. 2024

Il en faut du courage

 pour se convaincre qu'il vaut mieux continuer plutôt que d'abdiquer

quand tous nous disent d'abdiquer

la souffrance ineffable de sentir un ami se détacher de soi parce qu'il croit aux autres

la déchirure qu'on ne soupçonne que si un jour on a perdu son coeur

mais non. Mais non. Les amis se défont

par convenance, par bienséance, et ce sera "mieux pour moi"

Quelle force me faut il pour relever mon âme abasourdie

abasourdie

complètement défaite

défigurée

les pleurs qui sortent

le rouge de la honte dans le crâne

les amis qui soudain se défont et me lâchent la main

ma main complètement abandonnée

dont les doigts n'auront jamais eu de vernis car elle ,celle- là n'a jamais su se mettre du vernis 

je n'ai pas de remords. rien. J'habite un étage assez haut pour.

Sauf qu'il en faut du courage déjà pour  monter

et je ne descendrai pas de plein vol

je les prendrai les escaliers. Pour affronter ce qui me reste encore

à affronter. Il sera là mon courage. Monter les escaliers tant de fois descendus.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Promesse non tenue, j’écris à en perdre voix

T’avais juré sur ma peau.
T’avais juré sur ma peau.
T’avais juré sur ma peau, putain !
Des serments brûlés à l’encre noire,
Des mots crachés comme des clous,
Plantés dans ma plaie.
Et tu t’arraches ?!
Non mais tu t’arraches quoi !?
Lambeaux de chair.

Chose étrange :
J’ai cru

Tu disais « Ma lumière! »
Silhouette dans un miroir,
Le reflet de l’autre
Si violent, si méchant et si doux
Le reflet de la fuite,
Un écho qu’on ne rattrape pas.

Promesse tissée dans les vapeurs des corps
D’un amour pourtant taillé dans le coeur.

Je n’ai pas 5 étages de courage.
Je n’en ai que 2.
Mais j’ai coupé la corde
Je l’ai brisée avant l’aube,
Il faut choisir sa chute.
Et je tombe. Et je meurs.

Le courage, c’est de lâcher,
De renoncer aux chaînes.
Et mourir.
C’est laisser s’éteindre l’incendie avec moi au milieu finir en cendres

Mais pas toi.
Toi tu es heureuse.
Avec ton amour.

Je n’ai pas trahi, je n’ai pas sauvé,
Une vie bâillonnée par les «  je voulais t’épouser », des “pour toujours” et des « salope », des « pute » et des « tu lui apprendras à bien t’enculer. »
Dans la même phrase.

Mais putain !
C’est de la maladie déguisée en saccage.
Mon grand gâchis de vie.

Parce qu’en amour, le vrai courage,
C’est savoir quand on doit mourir.