Là, il y a le tiers état de l'Âme;
Je ne ressens rien. Je prends les mots comme ils viennent, ils me regardent et ne m'atteignent plus.
Tous sont vrais. Je ne les combats plus ils existent, au même titre que je suis là.
Existante, et vraie. Cette absence de souffrance soudain. Cette absence tout court. Je réalise que rien ne m'attache plus.
Degré supérieur encore. Il y a des messages que je dois donner. Sans en comprendre rien. Je suis sans doute bien malade. Mais je ne lutte pas. C'est les idées qui s'offrent c'est le temps des jonquilles, le printemps qui revient.
Dans la foule, rien ne semble différencier celui qui aime de celui qui hait. Moi je crois savoir qui pleure de peine et qui ne pleurera jamais. Il y a le sourire amer il y a la joie qui inonde.
Rien n'est grave ici. Je perds. Et?
J'ai un toit. Un chat en guise de compagnon complexe. Tout est parfait. Le ciel commence une giboulée. Elle cessera. Je sourirai encore.
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