Sans jugement il me prend
je l'accueille et sa bite
enfin me prend pour celle
que je suis.
Le vide en moi s'écarte, je sens le rythme doux
je danse avec sa chair
en moi
Dehors les mots frivoles lissent les existences
fades éternelles sans rigoles
Il faut me prendre par la peau, ils ressassent les promesses
qu'ils ne tiendront jamais
je les crois trop souvent
quand je sais qu'elles sont mortes; leurs tourments de demain: "mais je veux mon bien-être, et je veux je le veux"
Ils s'écoutent et commentent. Ils savent mieux
embrayent
leur voiture marche bien
leur évier impeccable
qu'aucune vaisselle ne ronge.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire