6 mai 2012
Responsable (2)
Sur mes mains brûlées il a posé son regard.
Plus sévèrement a demandé: "Qu'est-ce que vous fabriquez?"
J'ai senti les mots manquer et un peu honteuse, j'ai souri.
"Oh ce n'est rien"
A ce moment je l'aurais bien embrassé sur la bouche pour qu'il oublie mon corps.
A ce moment je me serais bien jeté dans ses bras pour qu'il me dise que cela n'était pas grave et qu'en rien cela ne changerait l'amour qu'il avait pour moi.
"- Ce n'est rien.
- Qu'est-ce que vous fabriquez?
- je ne fais pas attention. Je me brûle. Avec le gril du four. Ce n'est rien."
Il était devenu beau et élégant; je ne voulais plus le quitter; je sentais mon coeur battre; sa voix était calme, douce et intelligente. Je l'aimais de tout mon coeur.
Je regardais mes mains. Et c'était une honte.
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