20 mai 2012
je n'aime pas cette vie-là.
Dommage que
tout repose
sur un bureau rangé.
Dommage que l'union fasse la force.
Dommage que les torchons ne se mélangent pas avec les
serviettes.
Quand ils sont sortis, furieux, de leurs draps
elle, bêtement, s'est laissée faire.
A entendu les mots sur elle couler. ça dégringolait, haussait les épaules à l'intérieur.
N'a rien pu rétorquer.
A ravalé.
Ravaler.
Le lendemain elle a repris le sens inverse. Voilà.
Le soleil a brillé. Je souris.
Un homme lui a dit qu'elle était belle. S'est laissée faire. Le plaisir dégringolait. Il allait trop vite. Mais c'était nouveau. Ses doigts s'enfonçaient partout, qu'elle le veuille ou non. elle tâchait d' entendre ce que son corps répondrait. elle mouillait sans plaisir. c'était creux.
Et puis dans la vie, il fallait reprendre les horaires. Se lever pour les cons. Payer pour s'amuser. Elle ne s'amusait pas. Les gens étaient beaux, contents, sympathiques, intelligents.
Elle priait Saint-Michel.
(il faudrait de la musique sur les mots mais non, c'est silencieux, comme la pupille dans requiem for a dream)
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