Nous sommes au lendemain du Jour où cela a été.
Le Jour a bien eu lieu comme il fait chaque jour.
Me voilà abrutie. Décidément. Il n'y a en effet absolument aucun intérêt. Cela n'est pas nouveau. De là à se farcir le 19_20 de France3 sans le son il y a un pas. Je n'ai rien contre, d'ailleurs. J'y prends un plaisir certain. Je fais ça tous les jours (si les gens savaient comment une fille de 35 balais peut maltraiter sa face) je fais aussi le truc du dérèglement de tous les sens.
Cela consiste en deux mots à ôter à son corps tout repère. A savoir: déstructurer. Pas du tout à la manière Derrida.
Non non on ne vise que l'écorce. la charpente quoi.
Le corps ne perd pas facilement pied. Cela peut prendre des mois. Le corps a une faculté de s'adapter extraordinaire. A endurer les variations de régime. l'excès, le manque. En revanche la perte de désir est de façon surprenante hyper rapide à venir.
Cela va de soi.
Il n'y a plus aucune direction.
L'immobile limite. Une fois que la fatigue s'installe, on prend le pli.
Peu à peu, la matière s'épuise. Et c'est là que nous assistons
aux accès cyclothymiques caractéristiques: Si les moments d'euphorie ont une fonction mettons définie sur l'intervalle réel {t; t+7} par l'expression f(1)= Y f(2)= Y-a (a étant un réel >0), et bien la fonction dépressive est quant à elle clairement une courbe à la fonction décroissante avec des points limites de plus en plus négatifs.
Sûrement que l'explication manque de fer. En bref: S'il y a de la Joie, c'est que la Tristesse couve. Si l'excitation meurt, c'est que le désespoir chemine.
Ce qui reste étonnant, c'est que l'épuisement lui creuse interminablement.
Si hier j'aurais pu dormir toute la journée.
Aujourd'hui j'aurais encore plus pu dormir toute la journée.
Voilà, c'est tout.
On va tous crever c'est sans limite.
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