pleurante divague
s'étend dans la poussière
trompée de la mémoire
La peau des morts
tombe en pluie
en-dessous de l'oubli
Sens-tu l'hécatombe sans fin
frémir sous tes pas?
Sens-tu le seuil franchi
toute la vie en une
voix
Souffle un son nuageux
matière creusée
d'une nuit formidable
Sens-tu
frôler la chair honteuse
s'évanouir sous toi
encore amoureux?
Entends-tu ce frisson inouï
prier pour revenir?
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