Là c'est comme une industrie dans les hauts de Thionville
Noirs je crache noirs des pleurs cyniques et faux
le mors de la consolation m'arrache la cervelle
et les poumons noyés par le goudron
aride
s'étouffent
là, il n'y a que des rumeurs à vomir
la joie n'est plus qu'un son
féroce ne passe plus aucun vent
dans l'esprit ne souffle qu'un relent
d'impuissance mon coeur mon coeur
n'a plus d'élan là
au point où même les poings
relâchent bas s'enfoncent
dans la tourbe Ô là où
les pleurs crachés non pas dégoûtants écoeurés
dégoulinent de morve
Hoquet
l'angoisse sort mais reste au corps
ne cède pas
que vais-je faire
que vais faire ainsi creusée?
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