Sur la virginité des vierges
Sur l'artiste maudit
Sur l'ours blanc des banquises
Sur le mariage à l'Eglise
Sur la fidélité et la neige en hiver
On ne pleurera plus c'était un temps qui a fait le sien
nous sommes tous en plastique
recyclables et nucléaires.
Nous sommes tous des esprits jetables
bouffeurs de cocaïne
des enfants de nazis
Il a suffit d'une fois pour être parmi les putes
baisées à terre par des héros qui nous tenaient la tête
Pilule du lendemain vulgairement sans mot
avorter du silence que je croyais meilleur
n'être pas consolée n'être pas soupçonnée
de la moindre douleur sans prononcer souffrance pas question d'impudeur sinon du coeur au moins le ventre,
le ventre vivant déchiré direction pharmacie
rayon putain salope
Il m'a pris la tête sans sa langue que j'aime
follement
comme une conne folle
et je pensais au bien que je voulais lui faire
sans penser à ce mal que le monde a jeté
Pourquoi sa bouche n'est-elle pas venue dans la mienne et l'a t'il reculée jusqu'à son trou du cul?
Pourquoi la langue est-elle allée si bas que je ne pouvais plus
ni rien dire et ni jouir?
On ne pleurera plus sur les vierges (Marie!)puisqu'elles ont avorté sans prévenir le père qui a dit "j'ai fauté, je suis parti trop tard je te le dis quand même"
je suis chimique et chienne comme une pute à nazis.
Ne pleurez plus c'était moi qui avait la bombonne de gaz
Ne pleurez plus je veux perpétuité
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire