Il ne crèvera pas sous les balles
ni mépris
mais la gloire
le hissera
la conscience n'attendra jamais
le miroir
qui s'est brisé sous lui
J'ai senti un instant devenir rare
un peu précieuse
fugitifs
nous sommes allés tous les deux
moi toute seule
quinze jours plus tard
enlacer la rumeur
(cet été flamboyant)
nous étions deux j'en suis sûre
ma main s'en est coupée
la nuit déjà m'avait prévenue d'une solitude à venir
la nuit
la nuit de ce quinze août
mais pas un mot depuis qui m'aurait
rassurée
seul le vent dans les pensées
à moins que je sois folle
grande Ourse pour la vie
Nous étions deux ou seule j'ai rêvé.
La fête de Marie a consolé les frères fous.
Le bûcher a brûlé les rancoeurs paysannes.
Les herbes écartelées ont flambé et la viande
a rassasié les ventres.
Mes cils se sont trempés d'une joie sans allure.
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