J'aurais pu te rejoindre, parcourir tes pas, te suivre vibrante comme je sais le faire.
J'aurais pu te donner la main et la langue, te caresser le front , essuyer ta tempe palpitante et malade.
J'aurais pu te sourire comme on sourit aux grands. Et passer, chaude et lourde , la nuit à t'embrasser comme on fait lors des soirs de victoire.
J'aurais pu t'accrocher le cou et faire danser mes doigts
pour te faire du bien,
pour me faire plaisir.
J'aurais pu m'effacer dans ton corps et dire "oui" à tes yeux.
Ensuite, j'aurais gommé mon coeur trop triomphant. J'aurais vidé ses rires et ses fureurs.
Aurais couru pour faire fuir les miracles.
La solitude est l'élan impossible à offrir.
Je serais venue, et serais tombée débile, quand je t'aurais sauté au cou
comme une amoureuse
oblique.
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