La façon dont je regarde
la manière de tes yeux dévisageant l'orage
le prénom une lame qui déchire et trace une plaie verte
coulante
il se peut que j'assassine
la fleur bien avant qu'elle n'éclose
la peur de la voir se faner avant moi
qui voudrais mordre la poussière
déraciner le mal d'avoir fait le mal
qu'on m'a fait et qu'on a fait aux autres
ta guerre supplie un pardon
personne ne ressuscite
tu vois il est funeste
d' avoir donné l' espoir
je ne pardonne pas ce qui ne se fait pas
une fois passé l'âge de la raison
tu t'es cru responsable sans raison
et moi sans le paraître j'ai 7 ans à jamais
cela ne se fait pas point
la fin justifie une insatiable haine
qui se répand sur nos années heureuses
une lave morbide qui défait tout ce qu'il y avait de beau
dans ce qui s'était vécu
tout aurait pu grandir surtout notre défaite
tu as gâché de par une manière
qu'on n'a pas quand on est
un tant soi peu
un tant soit peu un homme.
Tes adjectifs désormais sont faciles , la folie est bienheureuse,
ma folie tu l'avais prise à pleine bouche à un moment donnée elle
te faisait le bien car elle est véritable.
Force est de constater, tu n'es pas véritable.
Un leurre à peine une pensée
bien à toi, rien nul de toi ne fleurit.
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