Un corps se dresse, là.
Une pensée résolue à rester dans son axe.
Librement le désir partout ma colonne, lui seul est mon tourment, ma joie,
ma délivrance. Celui qui ne le sent ne sait ni la terre ni le ciel, bloqué dans sa misère.
Chaque jour, je défie les limites. Il me faut le courage du taureau, le feu du lion, et ce qui
demeure vierge malgré les souillures
éclaboussées d'Amour.
Le corps se dresse, là.
Le dragon intérieur se brûle dans les flammes
qu'il ne sait pas cracher, il brûle et c'est l'enfer
ou bien le paradis
quand son vecteur reprend la direction
en même temps que du sens.
Voilà, un corps se dresse, là. Et la pensée se redonne une forme ainsi que quelques forces.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire